Seul candidat dans la commune d’Akanda (nord de Libreville) à avoir tenu tête au candidat du Parti démocratique gabonais (PDG-pouvoir), Franck Nguéma, candidat indépendant, en ballottage dans le deuxième arrondissement, a clos sa campagne, jeudi, par une série de dix causeries.
A chacune des étapes, Franck Nguéma a partagé sa vision non seulement pour l’issue espérée de cette élection, mais aussi porté son regard sur ce qu’il a qualifié de ‘’trêve politique ‘’.
Le néo-politicien, qui ne pense pas être arrivé au deuxième tour par un coup du hasard, a introduit à chaque fois ses échanges avec les populations par des grâces rendues à Dieu, et des propos de reconnaissances vis-à-vis de ces populations pour le choix porté sur lui. Alors qui il y a 7 mois encore il n’était qu’un homme d’affaires. «Je suis un gagneur. Et je sais qu’ensemble nous allons confirmer ce que Dieu et vous populations du 2e arrondissement d’Akanda avez décidé», a-t-il indiqué.
Un bouquet final à l’allure de victoire avant l’heure. En tout cas pour ses partisans il n’y a pas de doutes l’homme sera élu ce samedi.
Alors que 59 sièges restent à pourvoir, Franck Nguéma a appelé en faveur d’un vote des candidats du changement et de la société civile en situation de ballottage pour apporter une contradiction constructive à l’Assemblée nationale, où le PDG s’est déjà offert la majorité absolue.
C’est là une opportunité de se refuser les erreurs de casting à l’origine des errements financiers observés ces derniers temps. D’où son appel à diluer la coloration de l’Assemblée nationale. Car, le souvenir de l’outrageuse domination du PDG lors de la précédente législature (114 députés sur 120) aura été l’acte déclencheur, a fait savoir l’indépendant.
De ce fait, Franck Nguéma a suggéré que durant les cinq prochaines années où n’interviendra aucune élection au suffrage universel direct, une trêve politique soit prononcée, afin de centrer l’ensemble des efforts sur le redressement de l’économie du pays.
Un alliage politique, c’est-à-dire un mélange des forces compétentes de tous les bords politiques, est à ses yeux la voie idéale.
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