Hier au siège de l’Organisation « l’Appel des mille et une », s’est tenue une conférence sur la sensibilisation aux cancers féminins. Une réunion immergée dans ce mois d’« Octobre rose » qui bat de l’aile et en prélude à une grande journée de dépistage prévue ce samedi.
« Plus tôt on se fait dépister, mieux c’est et plus tôt l’on est prise en charge », a déclaré Manuela Bondo, vice-présidente de « l’Appel des milles et une »,intervenant durant la rencontre. Alors que la campagne annuelle de dépistage des cancers du col de l’utérus et du sein tire à sa fin, cette conférence a tenu soutenir le programme du Ministère de la Santé et rappeler aux femmes, l’impérieuse nécessité de se faire dépister.
A l’aide de photos illustratives, des graphiques et statistiques, les intervenants ont édifié l’assistance sur les causes et les manifestations des cancers féminins. Réunissant majoritairement des femmes, la conférence s’est achevée par une phase de questions-réponses où les unes ont partagé leurs expériences et les autres, leurs inquiétudes. Inquiétudes avérées lorsqu’on sait que certains cancers, en l’occurrence celui de l’utérus, se développe malicieusement et silencieusement dans l’appareil génital de la femme, comme l’ont éclairé les intervenants.
Le Programme « Octobre rose », initié il y a cinq ans, a été d’un grand secours salvateur pour moult femmes gabonaises dont la plupart ont pu bénéficier de soins préventifs et d’autres obtenir une sérénité sur la connaissance de leur santé. « Le
Ministère de la Santé devrait élargir l’âge limite de dépistage, car les premiers rapports sexuels s’effectuent le plus souvent précocement », a recommandé Manuel Bondo en mot de la fin.
Une grande journée de dépistage et de partage d’expériences des survivantes du cancers est donc prévue pour ce samedi.