Réunis en assemblée générale, hier après-midi, après la rencontre en matinée, avec le ministre d'Etat Jean de Dieu Moukagni Iwangou, les membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs brandissent, entre autres, la menace d'un gel des activités pédagogiques si la régularisation des situations administratives de leurs collègues pré-salariés n'est pas effective d'ici fin décembre.
La prochaine année académique pointe déjà à l'horizon. Si l'on s'en tient au calendrier communiqué, il y a peu, les activités pédagogiques devraient démarrer en novembre prochain dans l'enseignement supérieur. Mais déjà, le Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) brandit la menace de ne pas y prendre part si certaines conditions ne sont pas réunies.
Ils avancent, pêle-mêle, l'absence de nominations du personnel jusqu'à ce jour, la situation précaire de nombreux enseignants pré-salariés mais encore dans l'attente de leurs bons de caisse depuis juillet dernier, et les conditions difficiles que vivent les membres du Snec et autres une fois retraités. Face à cela, le ministre d'Etat chargé de l'Enseignement supérieur, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, a convoqué une réunion hier matin à son cabinet, avec le directoire de la structure syndicale. « Des conseils d'administration ont été tenus. Nous attendons donc que les nominations soient annoncées. Nous souhaitons aussi que les nouvelles années, comme celle qui commence bientôt, puissent démarrer avec de nouvelles personnes », a fait savoir Jean Rémy Yama président national du Snec.