Libreville – La Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) a décidé la semaine dernière de retirer à la banque gabonaise de développement (BGD) son agrément prudentiel et a autorisé son président à nommer un liquidateur et à fixer sa rémunération.
La décision porte le « seing » du secrétaire général adjoint de la COBAC Maurice Christian Ouanzin, dans un courrier adressé à la présidente de l’association professionnelle des établissements de Crédits du Gabon (APEC-Gabon), qui lui notifie les résolutions de l’institution financière sous-régionale, prises lors de sa session ordinaire du 20 septembre dernier à Yaoundé au Cameroun, à l’encontre de la banque gabonaise de développement.
Selon Maurice Christian Ouanzin, la COBAC a « constaté que le plan de restructuration de la BGD proposé par l’administrateur provisoire n’est pas crédible et ne tient pas compte de l’urgence que requiert la situation très critique de cette banque ».
Par conséquent, poursuit-il, la COBAC décide de procéder « au retrait d’agrément prudentiel de la BGD, conformément à l’article 53 du règlement N°02/14/CEMAC/UMAC/COBAC/CM relatif au traitement des établissements de crédit en difficulté ».
La BGD devra doit donc nommer un liquidateur qui devra, dans les jours qui viennent, suivre le lourd dossier cet établissement financier quasi soixantenaire (créé en 1960) et lui fixer une rémunération.
Cependant, la Commission a décidé de la prorogation du mandat de l’actuel administrateur provisoire, Steeve Saurel Legnongo jusqu’au 31 décembre prochain, en vue de la mise en liquidation de la BGD.