Interpellé en août 2016 par les autorités gabonaises, le présumé hacker ivoirien, Sihifowa Yeo, accusé de piratage des résultats de l’élection présidentielle en faveur de l’opposant Jean Ping, est toujours détenu à la prison centrale de Libreville. Sa famille sollicite la clémence du président Ali Bongo.
Entendu une seule fois le 19 septembre 2016 et placé sous mandat de dépôt, malgré la demande de libération provisoire de son avocat, le jeune informaticien ivoirien âgé de 35, incarcéré à la prison centrale de Libreville, serait mal en point. C’est du moins ce qu’affirme la famille de Yéo Sihifowa, interrogée par les confrères du média en ligne linfofrome.com.
«Nous sommes dans le désarroi total. Nous souhaitons que le gouvernement ivoirien fasse un geste. Au nom de la très vieille amitié qui lie les deux pays, le président gabonais pourrait certainement faire preuve de clémence et le gracier», a-t-elle confié.
Le présumé hacker ivoirien est accusé par les autorités gabonaises de piratage des résultats de l’élection présidentielle en faveur de l’opposant Jean Ping ; de fabrication de faux procès-verbaux ; mise en place de collecte de données et falsification de résultats. Les chefs d’accusation retenus contre ce dernier sont entre autres : «association de malfaiteurs, crime contre la paix publique, diffusion de nouvelles fausses et de pièces fabriquées ayant troublé l’ordre public, utilisation frauduleuse d’un réseau de télécommunication».
Deux ans après son arrestation, il n’y a toujours pas de comparution. Le dossier est toujours en cours d’instruction.