En campagne pour le second tour des législatives dans le deuxième arrondissement de la commune d’Akanda, le candidat indépendant Franck Nguéma a suggéré à la classe politique «la réalisation d’un alliage politique pour sortir le pays d'un marasme politique, économique et social que l'on ne peut plus cacher "sous le tapis"».
Après le deuxième tour, le pays traversera pendant 5 ans une sorte de ‘’trêve politique ‘’, vu que plus une seule élection aux suffrages universels directs ne sera organisée. Une occasion excellente, a pensé Franck Nguéma, pour «qu’une équipe à haute performance où on évitera au maximum les "erreurs de castings" pour minimiser les "errements financiers"», soit mise en place.
Il s’agira, pour cette équipe, de se livrer à «un véritable travail en profondeur avec abnégation et l'amour du prochain pour éradiquer la pauvreté, et surtout l'extrême pauvreté qui frappe durement une frange importante de nos populations (+35%)», a-t-il soutenu.
Bien que le Parti démocratique gabonais (PDG-pouvoir) sort grand vainqueur des élections couplées législatives et locales, il a préconisé que le Chef de l’Etat, qui se situe au dessus de tout parti politique, de par ses fonctions, soit libre de composer cette alchimie salvatrice.
Parlant du débat au sein de la maison du peuple, il a dit redouter les conséquences d’une trop forte domination du PDG qui, comme dans toute situation de monopole, quel que soit le secteur de la société, n'entraine que décadence à terme.
Le débat contradictoire est le ferment de la conciliation des oppositions apparentes mais fécondes, a-t-il indiqué. «Votez donc massivement les candidats opposés au PDG pour garantir cette contradiction constructive», a fait savoir celui qui s’affiche comme la révélation politique du scrutin législatif.
Après son entrée en politique il y a à peine 7 mois, l’homme est en passe d’être un élu.