Alors que La Lettre du Continent annonçait, mercredi dernier, que la présidence de l’Assemblée nationale échoirait à l’ancien ministre de l’Intérieur Pacôme Moubélet Boubéya, d’autres sources avancent plutôt le nom de l’actuel Premier ministre pour le perchoir.
Après la victoire du Parti démocratique gabonais aux élections législatives que devrait venir confirmer le second tour prévu à la fin de cette semaine, le Premier ministre, Emmanuel Issozé Ngondet, va attendre la proclamation de ce scrutin par la Cour constitutionnelle pour déposer sa démission.
L’ultime proclamation, par Marie Madeleine Mborantsuo, devrait intervenir entre le 12 et le 15 novembre prochain. Ensuite, devra se mettre en place le bureau de l’Assemblée nationale, avec le pourvoi du poste de président de cette chambre du Parlement. Après l’information de La Lettre du Continent sur la personnalité devant être appelée au perchoir, de bonnes sources proches des centres de réflexion du pouvoir indiquent que «rien n’est joué à ce stade».
«Au contraire, indique l’une des personnalités source, c’est plutôt le nom d’Emmanuel Issozé Ngondet qui aurait le plus retenu l’attention de beaucoup d’entre nous ; car, après son passage à la Primature auréolé de la victoire du PDG aux élections législatives, le perchoir s’offre à lui comme une récompense». «De plus, poursuit la même personnalité, sa province, l’Ogooué-Ivindo, vient de donner, dès le 1er tour des Législatives, 10 députés sur 11 au PDG (…) Tout plaide donc en sa faveur, dès l’instant où il est appelé à quitter la Primature».
L’ancien ambassadeur devrait donc être le prochain occupant du poste de président de l’Assemblée nationale. Dans trois semaines environ, l’opinion sera fixée.