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Le comité de privatisation en grève générale illimitée
Publié le samedi 20 octobre 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Agence Gabonaise de Presse par DR
Le comité de privatisation en grève générale illimitée
Les agents du comité de privatisation observent un mouvement d’humeur, depuis le lundi 15 octobre 2018 à son siège de Libreville, pour exiger le paiement de la deuxième tranche de leurs arriérés de salaires évalués à trois (3) ans.
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Les agents du comité de privatisation observent un mouvement d’humeur, depuis le lundi 15 octobre 2018 à son siège de Libreville, pour exiger le paiement de la deuxième tranche de leurs arriérés de salaires évalués à trois (3) ans.

Le comité de privatisation, dirigé par Félix Onkéya, secrétaire général du comité de privatisation, qui a pour mission d’accompagner les entreprises privées et autres administrations assimilées, dans le traitement et suivi des dossiers inhérents, entre autres, aux calculs et à la liquidation des droits légaux des personnels frappés par des mesures de licenciements, est en grève générale illimitée.

Une grève qui n’est pas de nature à favoriser la paix sociale d’autant qu’il s’agit d’une administration essentielle qui travaille en étroite collaboration avec l’ensemble des administrations et entreprises directement concernées par la question de liquidation des droits des travailleurs licenciés.

C’est l’exemple des 49 agents déflatés de l’Agence Gabonaise de Presse, qui attendent de rentrer dans leurs droits depuis bientôt un an. La procédure aurait été telle qu’après le calcule desdits droits, en intelligence avec l’inspecteur du travail, que ce document fasse la navette entre le comité de privatisation, pour validation avant transmission au ministère du Budget via le directeur général du budget, pour décaissement.

Au travers de cette démarche, qui témoigne du caractère indispensable du comité de privatisation, dans le payement des droits des agents licenciés, on peut dire, sans risque de se tromper, que cette grève illimitée ; en laquelle les agents de la structure jettent leur dévolu pour entrer dans leurs droits, constitue une entrave au processus de liquidation de droits des personnels licenciés. Lesquels personnels frappent à la porte d’un comité de privatisation sans suite, depuis le lundi 15 octobre dernier, date d’entrée en grève générale illimitée des agents.

Mme Chantal Obiang, représentante des grévistes, rencontrée récemment sur place, a dit le ras-le-bol des personnels de la structure qui attendent d’être payés voilà plus de 3 ans.

«Cela fait déjà plus de 3 ans jour pour jour, que nous attendons le payement de 50% des arriérés de salaires que nous doit l’Etat. Nous savons que la situation financière du pays est critique, mais qu’à cela ne tienne, nous avons besoin que l’Etat revoie notre situation. Sinon comment ferons- nous pour payer nos loyers, la scolarité de nos enfants ?», a déclaré le porte parole des grévistes.

Ajoutant qu’ «il serait difficile, en l’état, de traiter les dossiers des entreprises étant dans la même situation que nous. Nous disons non, on en a marre ! Si l’Etat ne règle pas notre situation nous arrêtons tout, on viendra juste tous les matins au siège, mais les bureaux resteront fermés jusqu’à nouvel ordre».

Une situation préoccupante pour le secrétaire général du Comité de privatisation qui affirme vivre les mêmes réalités que ces agents. «J’avoue être totalement impuissant face à cette situation en tant que responsable. Depuis 4 ans déjà que nous réclamons notre reliquat, le ministère du Budget tarde à nous le payer. Il faudrait franchement que les pouvoirs publics fassent l’effort de jeter un regard bienveillant sur ce dossier».

Si rien n’est fait urgemment, la grève générale illimitée du comité de privatisation risquerait d’avoir un impact négatif dans le suivi des dossiers des entreprises en liquidation. Car, il en va de l’avenir de bien des agents déflatés de plusieurs administrations dont les dossiers sont en cours d’examens au niveau du comité de privatisation.

BWAF
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