Les agents du Comité de privatisation sont en grève depuis lundi. Ils exigent le paiement de la deuxième tranche du plan social.
Hier, le secrétaire général de cette administration, Félix Onkeya, a, au nom du personnel, invité le gouvernement et le ministère du Budget à régler ce problème qui affecte des pères et mères de famille, en cette période de rentrée des classes. Après le paiement d'une première tranche en février dernier, ils attendent la deuxième comme convenu.
Pour mieux présenter le tableau de la situation qui prévaut, M. Onkeya est revenu sur les discussions relatives à la mise en place d'un plan social.
Pour le personnel, cette situation doit être réglée au plus vite. « Tous les agents ne sont pas fonctionnaires, comme le pensent certaines personnes. Beaucoup d’entre nous sont des contractuels de l’État et ne vivent que de cette indemnité. C'est pourquoi, nous demandons à l’État d'accélérer le paiement de cette deuxième tranche du plan social. Nous n'arrivons plus à assumer nos charges », a fait savoir un agent rencontré hier au parking de cette structure.
Il faut préciser que l'arrêt d'activité de cette administration a un impact lourd sur le traitement des dossiers brûlants tels que la transition entre l'Aéroport de Libreville (ADL) et la GSEZ, ou même la restructuration de la Société gabonaise de transport (Sogatra).