Avec les éléphants qui se rapprochent trop souvent des habitations et des zones cultivables, la protection des plantations agricoles, industrielles ou non devient une préoccupation pour l’administration.
Pour protéger les palmeraies de Mandji, la multinationale Olam Palm a construit une muraille de barbelés, sans pour autant entraver les corridors forestiers de migration des pachydermes. Conséquence, les plantations de Mandji poussent sans problème, et les éléphants qui avaient commencé à développer des appétits pour les jeunes palmiers, y ont renoncé.
En juin 2018, les agents de l’ANPN ont expérimenté une clôture électrique dans la région de Ntang-Louli (Makokou). Selon toute vraisemblance, les populations ne se plaignent plus pour l’instant, et l’observation continuent. Apparemment, les barbelées ont contraint les éléphants à respecter les palmeraies de la multinationale Olam.
Mais pourra-t-on ériger des barrières autour de toutes les plantations du Gabon ? Certaines organisations non gouvernementales envisagent de creuser des fosses autour des plantations, comme aux temps anciens.
Par contre, les solutions précédemment préconisées, comme suspendre ou tirer des balles à poudre de piment, ériger des grillages bruyants de canettes vides, n’ont pas prouvé leur efficacité.