Après la prise en compte par la direction générale de certains points contenus dans son cahier des charges, le Syndicat des professionnels de la sécurité sociale (Sypross) a suspendu, à compter du 18 octobre, son mouvement d’humeur sur l’ensemble des sites de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
Après plus de 20 jours de grève, le Syndicat des professionnels de la sécurité sociale (Sypross) a décidé de suspendre son mouvement d’humeur à compter du 18 octobre. Une décision motivée par la prise en compte, par la direction générale, de certains points contenus dans le cahier des charges du syndicat.
«Le Sypross a décidé de lever la grève initiée le 25 septembre dernier. Nous remercions la direction générale qui a pris d’importantes décisions à savoir la reconversion des techniciennes de surface et la régularisation des situations administratives de plus de 600 agents», a déclaré le président du Sypross sur Gabon 1re.
«Même si la direction générale ne nous reçoit pas, mais que ses décisions vont dans le sens de nos revendications, nous saluons ces efforts. Car, notre objectif est de veiller et défendre les intérêts de l’ensemble des travailleurs», a souligné Richard Ndi Bekoung. Il semble, en effet, que les décisions ayant débouché à la suspension de la grève du Sypross aient été prises unilatéralement par la direction généralement, qui avait affirmé qu’elle «n’irait pas sur la table des négociations».
Pour l’heure, la sérénité est de retour dans la maison CNSS. «Nous disons donc à tous nos adhérents sur l’ensemble des établissements de la CNSS, aussi bien à Libreville qu’à l’intérieur du pays, de vaquer à leurs occupations», a conclu Richard Ndi Bekoung.
Avant la suspension de sa grève, le Sypross dénonçait la multiplication des postes à responsabilité depuis le 25 août ; le licenciement abusif des techniciennes de surface ; l’affectation des délégués syndicaux du Sypross ; le non paiement de l’allocation congé aux techniciennes de surface et le paiement tardif de ladite allocation à l’ensemble des agents ; la tentative de remise en cause du 13e mois ; la modification illicite de la date de paiement des salaires ayant pour conséquence les pénalités infligées aux agents.