La Société gabonaise de raffinage (Sogara) s’est exprimée ce 18 octobre sur la pénurie de gasoil ayant sévi dans le pays au début du mois d’octobre. Une situation consécutive aux «perturbations non techniques de l’approvisionnement en brut de la Sogara».
Pointée du doigt après la pénurie de carburant qui a accablé le pays début octobre, la Société gabonaise de raffinage (Sogara) a apporté sa once de vérité. Dans un communiqué paru le 18 octobre dans le quotidien L’Union, le directeur général de la Sogara a donné certaines précisions.
Noël Mboumba a souligné que «la raffinerie a connu en septembre, octobre et novembre 2017, un grand arrêt quinquennal pendant lequel d’importants travaux de maintenance ont été réalisés». A l’issue de cet arrêt, a ajouté le patron de la société, «l’usine opère depuis le mai 2018 avec une fiabilité retrouvée après un redémarrage des installations marqué par une période de consolidation technique des différents équipements».
Il a cependant reconnu que «la raffinerie ne fonctionne pas à pleine capacité depuis juillet 2018 pour des raisons indépendantes de notre volonté». Selon Noël Mboumba, «l’approvisionnement en brut de la Sogara connaît quelques perturbations d’ordre non technique».
Un argument déjà servi par le ministère du Pétrole début octobre, qui avait évoqué des retards dans la livraison des navires-ravitailleurs extérieurs de la Sogara. Du coup, les quatre différents marqueteurs (Total Marketing Gabon, Oil Lybia, Engen, Petro Gabon) étaient obligés de patienter pendant de longues heures à la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers (SGEPP) à Owendo, pour obtenir un hypothétique chargement ; quand celui-ci n’était pas tout simplement rationné du fait de la demande supérieure à l’offre. «La direction générale des hydrocarbures et les administrations concernées (…) travaillent sans relâche pour un retour à la normale desdits approvisionnements», a conclu Noël Mboumba.