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CHUL/ Arrestation d’une sage-femme après la disparition de deux enfants mort-nés
Publié le jeudi 18 octobre 2018  |  Gabon News
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Suite à l’arrestation d’une Sage-femme du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), le collectif du Service de maternité tient un mouvement d’humeur depuis lundi, en soutien à leur collègue emprisonnée le 12 octobre.

Il y a de cela plusieurs mois, la disparition de deux fœtus, des jumeaux mort-nés, d’une patiente internée après une fausse couche, créait une grosse polémique au CHUL. Après avoir déposé une plainte auprès des autorités, la mère des bébés interpelle la Justice pour ses enfants décédés à la naissance. Soutenue par sa famille, elle réclame les deux dépouilles. La sage-femme est soupçonnée d’avoir utilisé les cadavres à des fins fétichistes.

Considérée comme première suspecte dans cette affaire, la sage-femme en charge de l’accouchement a été finalement arrêtée. Ne possédant aucune preuve l’accablant jusqu’alors, estiment ses collègues, la jeune dame est toutefois maintenue en détention, en attendant son procès. La police mène son enquête et a déjà interrogé plusieurs témoins.

Voulant préserver l’identité de leur collègue, les sage-femmes ont tenu à garder secret son identité. Elles apportent leur soutien moral en manifestant devant le service de maternité. Des chants de vie et d’espoir ainsi que des pancartes ont animé cette manifestation, sous les regards des patients qui ont exprimé leurs compassions : « c’est triste et dommage ce qui est arrivé à cette sage-femme ; c’est une profession noble qui ne mérite pas une telle finalité », déclare une femme enceinte en visite prénatale.

Cette affaire interpelle l’ensemble des sages-femmes qui, vêtues de leurs blouses roses et assistées par plusieurs étudiantes de faculté, ont tenu à montrer leur mécontentement. « Je suis sage-femme, je donne la vie mais je suis en prison » tels sont les mots écrits en gras sur des banderoles roses et blanches, démontrant ainsi, la véritable responsabilité qui incombe à ces dames donneuses de vie. Des mots profonds démontrant la tristesse et la frustration de ces femmes, qui se donnent corps et âme pour leur profession en assistant jour et nuit, toutes ces mamans, jusqu’à l’accouchement. En attente du procès, l’ensemble des sages-femmes poursuit la manifestation et soutient fermement cette collègue.

Gaëlle Ndossy
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