Si le recours introduit auprès de la Cour constitutionnelle par son poursuivant, sur la base de procès-verbaux comparés, était concluant, la victoire du candidat du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir) dans le 1er siège du 1er arrondissement de Libreville, pourrait muer en situation de ballottage, puisqu’il obtiendrait 31,91% au lieu de 51,86% comme annoncé par le Centre gabonais des élections (CGE).
Après le raz-de-marée du premier tour (74 élus sur 143), du Parti démocratique gabonais (PDG), l’euphorie risque d’être douchée au premier siège du premier arrondissement de Libreville, où son candidat, étonnamment déclaré élu par le Centre gabonais des élections (CGE), devrait être en ballottage.
Si l’on en croit les procès-verbaux en possession des candidats malheureux, qui ont consentis pour un bon nombre à les comparer, Gabriel Malonga Mouelet, gratifié de 51,86% par le CGE avec 1963 voix, n’aurait obtenu en réalité que 31,91% pour un total de voix de 1225, soit un gap de 738 voix fictives.
Dr Sandrine Itou-Y-Maganga, arrivée deuxième avec 10,44% de suffrages annoncés par le CGE, pour 395 voix, obtiendrait, selon ces PV, un score de 14,93% avec 573 voix, soit 178 voix initialement retranchées.
L’indépendante a décidé d’introduire un recours auprès de la Cour constitutionnelle pour contester l’élection du candidat PDG dès le premier tour.
D’autres candidats dans ce siège auraient des scores rabaissés. C’est le cas de Nicolas Nguéma, officiellement classé 4e avec 7,16% pour 271 voix recueillies, serait, selon les PV, arrivé en 3e position avec 473 voix et un pourcentage de 12,32%.
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