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Quand la BVMAC pousse le Gabon à un nouvel emprunt obligataire
Publié le jeudi 15 mai 2014   |  Gabon Review


Le
© Autre presse par DR
Le siège de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC)


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Le Pacte social du gouvernement Ona Ondo n’a pas fini de faire réfléchir politiques, experts et quidams. Loin s’en faut. Si au terme des Assises sociales des 25 et 26 avril 2014, Ali Bongo s’est dit disposé à consacrer 250 milliards de francs CFA pour sortir 30% de Gabonais de l’extrême pauvreté et de la précarité, pour la BVMAC, une telle initiative ne saurait aboutir sans passer la par case «emprunt obligataire».

Après avoir «décidé (…) que notre budget national consacrera (désormais) sur les trois prochaines années, une enveloppe globale de 250 milliards de francs CFA pour financer notre politique sociale», le président de la République avait, semble-t-il estimé la juste mesure et l’ampleur du projet. En effet, ces derniers mois, les plus hautes autorités du pays s’activent dans l’objectif de sortir 30% de Gabonais leur situation d’extrême pauvreté et de la précarité dans laquelle nombre d’entre eux vivent. Toutes les voies et tous les moyens sont désormais étudiés pour atteindre cet objectif. Et ce n’est pas léger !

A cet effet, pour Pascal Houagni Ambouroué, qui a rendu visite au Premier ministre gabonais, Daniel Ona Ondo, le mardi 13 mai 2014, en compagnie du ministre de l’Economie et de la Prospective, et celui du Budget et des Comptes publics, des mesures concrètes, en vue de trouver les financements nécessaires doivent être prises. Aussi, le directeur général de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), a-t-il préconisé, d’entrée de jeu, le lancement d’un nouvel emprunt obligataire du Gabon pour obtenir les fonds nécessaires au déploiement du Pacte social.

Ainsi, la BVMAC qui s’est dit prête à soutenir le Gabon dans ce «projet ambitieux d’amélioration des conditions de vie des populations gabonaise», a donc suggéré au gouvernement gabonais de souscrire un emprunt obligataire de plusieurs milliards de francs CFA, pour financer son pacte social. «La BVMAC, en tant que première institution boursière de la CEMAC, propose à l’Etat gabonais un emprunt obligataire de 200 milliards de francs CFA», a déclaré Pascal Houagni Ambouroué à l’issue de sa rencontre avec les membres du gouvernement gabonais.

Répondant à cette proposition, tout en s’adressant aux ministres Christian Magnagna et Christophe Akaga Mba, Daniel Ona Ondo a déclaré : «Les attentes des populations en matière sociale sont immenses. Nous n’avons pas droit à l’erreur. Il faut donc faire vite. A cet effet, veuillez faire étudier ce dossier par vos services compétents, afin que nous puissions nous revoir la semaine prochaine et prendre une décision, dans la mesure où nous avons aussi besoin de financements extérieurs pour exécuter ce projet cher au chef de l’Etat.»

La décision à prendre consistera à engager l’Etat gabonais dans la souscription successive de deux emprunts obligataires en deux ans : 100 milliards de francs CFA pour chacun d’eux. Ce qui, en matière d’emprunts, ajouté à ceux existant, n’est pas loin de faire trop.

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