Libreville,Trois membres du gouvernement gabonais se sont rendus le lundi 12 Mai 2014 à la décharge publique de Mindoubé pour s’enquérir de la situation.
Guy Bertrand Mapangou, ministre de l’Intérieur, Noël Nelson Messon, ministre de l’environnement et Ernest Mpouho Epigat, ministre de la défense nationale, se sont rendus lundi à la décharge de Mindoubé dans le 5ème arrondissement de Libreville, accompagnés de la mairesse de Libreville, Rose Christiane Ossoucka Raponda, du maire adjoint Jean Boniface Asselé, du maire d’arrondissement, Landry Mavoungou Ndong Biteghe, du commandant en chef de la police nationale, Léon Mistoul, du directeur général de l’environnement Léandre Ebobola Tsiba et des directeurs généraux de Clean Africa et d’Entraco.
« Nous ne sommes pas là pour faire dans l’invective ou porter des accusations. Nous sommes venus constater la situation qui prévaut sur le terrain afin de prendre des décisions qui feront que les choses aillent dans le bon sens. Nous ne voulons pas faire de la politique politicienne ou de la politique spectacle. Nous sommes venus. Nous avons constaté. Nous avons vu. Vous avez également vu la présence des entreprises. Les responsabilités sont partagées. Il y a la mairie, le ministère de l’environnement, les operateurs privés et le génie militaire qui va être associé, ainsi que le ministère de l’intérieur, qui est la tutelle. Toutes ces entités étaient là. Elles ont regardés. Elles ont constaté. En conséquence, des décisions, qui ont été prises au sujet de la situation de la décharge de Mindoubé, vont maintenant être mises en application. C’est tout et rien d’autre », ont expliqué les ministres de l’intérieur et de la défense.
Aussi Entraco et le génie militaire vont-ils immédiatement entrer en scène pour réhabiliter la voie d’accès à la décharge, curer la canalisation qui mène à la Lowé et aménager la décharge en vue d’une brève utilisation en attendant la disponibilité du nouveau site.
Sur instruction du gouvernement, la société Entraco et le génie militaire vont devoir déguerpir les populations et détruire les habitations alentours à la décharge.
En effet, les membres du gouvernement ont constaté sur ce site les conditions d’une catastrophe environnementale et sanitaire exposant les compatriotes aux pathologies, d’où l’urgence d’intervenir au vu du danger qui guette ces gabonais.
Plusieurs personnes approuvent l’idée du gouvernement gabonais en ce que gouverner c’est prévoir, que surtout l’urgence face à une catastrophe environnementale et sanitaire prime sur les conventions existant entres les différents acteurs opérant sur le site, et que l’inaction du gouvernement passerait même pour de la non assistance à personnes en danger.
