Suite aux plaintes de certains agents de la Société de gardiennage et de sécurité «DNT», basée à Libreville, notamment les retards de paiement, les licenciements abusifs, le non-paiement des cotisations à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), entre autres, la Directrice générale de ladite société, Laure Vigroux, s’est prononcée sur la question, ce mardi 16 octobre 2018, afin d’éclairer et de rassurer le personnel sur les efforts consentis à leur endroit.
Selon Mme Vigroux, les retards de paiement certes observés par le personnel, s’expliquent par le contexte économique difficile actuel et les retards de paiement des clients. «Pour preuve, bon nombre d’entreprises connaissent la même situation ou pire. Ces retards s’inscrivent dans la fourchette du 30 au 10 du mois suivant». Ce, pour une partie du personnel, le staff technique, c’est-à-dire les techniciens, les secrétaires, l’administration, le commercial…
Les agents de gardiennage et sécurité sont, pour leur part, payés en priorité en dépit du retard. Le staff quant à lui, est payé en retard à cause de sa masse salariale élevée, comparativement au gardiennage. «Ce n’est pas logique qu’ils se plaignent sachant qu’ils sont hyper bien traités. Ils sont du moins gâtés, les salaires restent bons chez nous», a-t-elle déclaré, avant de rajouter que «quand bien même le pays est en situation de crise financière, le salaire des baladeurs (les personnes remplaçant le personnel malade ou empêché), varient entre 108.000 et 150.000 francs CFA. Les chauffeurs perçoivent 250.000 francs CFA, les secrétaires 350.000 francs CFA et les techniciens 300.000 à 500.000 francs CFA».
S’agissant des licenciements, la DG de DNT a signifié qu’ils ne s’effectuent pas sans raisons valables. En effet, ils concernent uniquement le service gardiennage, les cas de fautes graves dont le vol sur les sites (Banques, les entreprises, entre autres), l’absentéisme et les plaintes des clients. «Sur 100% de plaintes relatives aux licenciements, la DNT, grâce à sa maîtrise des procédures juridiques, remporte 80% de celles-ci», a-t-elle précisé.
A propos du non-paiement des cotisations de sécurité sociale des employés, Mme Vigroux est restée ferme, «La société paye en échéances sur base de négociations autorisées».
Toutefois, elle a fustigé le comportement irresponsable de certains personnels qui, selon elle, ne font pas toujours preuve de conscience professionnelle, malgré la dynamique impulsée afin de les amener à être davantage responsables dans leurs lieux de travail et de faire preuve de rigueur.
Aussi, s’interroge-t-elle sur le fait que malgré 5, 10, 15 ans et plus d’ancienneté au sein de l’entreprise, le personnel «mécontent» y demeure s’il n’y est pas bien traité ?
En perspective, elle annonce, en dépit du contexte actuel, de recrutements dans les tout prochains jours pour ce qui est du gardiennage.
Rappelons-que ladite société est installée au Gabon depuis 1986. Elle opère principalement à Libreville, à Nkok et à Lambaréné. Elle a par ailleurs, la capacité d’aller à l’intérieur du pays à la demande de ses clients. Elle fait dans la mise en place des coffres-forts, la prévention des incendies, la mise en place des alarmes, le gardiennage et le transport des fonds.
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