Le ministre en charge de l’Equipement et des Infrastructures, Christian Magnagna, a annoncé lors de sa visite sur la nationale 1, le lundi 15 octobre 2018, que le tronçon PK5–PK12 prévu pour être livré en fin septembre dernier, sera finalement opérationnel dans les semaines qui suivent, avant de décliner les perspectives en termes d’infrastructures routières.
Au terme de cette visite, le ministre a projeté la date de livraison des travaux du tronçon PK5– PK12 dans un avenir proche. «La principale raison pour laquelle les travaux sont en retard est l’incivisme de la population, qui empêche à l’operateur de tenir ses délais. Malgré cela, l’opérateur avance. Nous espérons pouvoir livrer l’ouvrage d’ici la fin du mois», a-t-il déclaré.
Pour ce qui est de la raison de son déplacement sur la nationale 1, notamment les travaux de réhabilitation du tronçon PK12–PK105 qui devraient durer 22 mois, l’entreprise adjudicataire, ‘’China state’’, a rassuré au ministre du démarrage effectif desdits travaux depuis le mois d’Août 2018, en conformité avec le cahier des charges.
Selon le membre du gouvernement, la première partie des travaux du tronçon PK12–PK105 sera livrée en décembre prochain. «Ce tronçon vient encore marquer l’accélération du programme des routes du Gabon. D’ici la fin d’année, nous aurons la livraison de la route PK12 à l’entrée de Nkok», a annoncé Christian Magnagna, non sans relever au passage que pour la réalisation de ces travaux, 50 gabonais ont été embauchés par l’entreprise ‘’China State’’.
En plus de ces travaux de réhabilitation qui sont qualifiés de «travaux lourds», le membre du gouvernement a indiqué que le programme routier du gouvernement prévoit également l’entretien des voiries de la capitale et celles de l’intérieur du pays. Cela en dépit de la conjoncture économique et les restrictions budgétaires. «Les signatures sont bouclées, les avances de démarrage ont été reversées à la société Colas, on devrait bientôt observer le début de l’entretien des voiries dans la capitale», a-t-il souligné.
La véritable question que l’on est à même de se poser est celle de la qualité des travaux réalisés à travers la capitale et à l’intérieur du pays. Du constat fait, malgré les initiatives visant à doter le pays des ouvrages et routes durables, rien n’y fait en terme d'entretien de ces ouvrages; témoignant du déphasage avec les tronçons goudronnés il y a plus de 40 ans par les yougoslaves, notamment le Boulevard triomphale et le Bord de mer de Libreville.
Aussi, s’interroge-t-on sur le rôle et l’importance de l’observatoire des Travaux publics au Gabon.