Libreville – En dépit des voies de recours usités contre le non lieu prononcé par le juge d’instruction de Lambaréné en faveur de Rigobert Ikambouayat Ndeka dans l’affaire de l’assassinat du transporteur camerounais Amadou Yogne à Ndjolé, la vérité des faits est des plus parlante.
Le médecin qui avait effectué les constations sur corps de la victime a publiquement démenti l’existence de prélèvements du sexe et de la langue comme déclaré par le Procureur de la république près le tribunal de Lambaréné. Le non lieu prononcé récemment par le juge d’instruction, viendrait donc confirmer le démenti du médecin légiste.
Toutes choses qui ont des conséquences pour la suite de cette affaire, car on se demande bien sur quelle base les accusations de prélèvement du sexe et de la langue de la victime par les proches de M. Ikambouayat tiendrait encore si tant est que le médecin légiste n’a pas constaté ces prélèvements après la découverte du corps.
Et il serait très grave voire très compromettant pour tout l’appareil judiciaire, d’imaginer que les prélèvements de la langue et du sexe de la victime aient été opéré après que le médecin légiste, les officiers de police judiciaire et le procureur de la république se soient saisis du corps de la victime pour les constatations d’usage et transferts du corps à la morgue.
L’autre conséquence très significative étant qu’il n’y aurait plus lieu d’évoquer le crime dit rituel dans cette affaire, si les prélèvements d’organes qui lui donnaient son caractère rituel ou fétichiste supposé, ne sont pas démontrés, pour finalement ne s’en tenir qu’à un ignoble crime crapuleux commis par Sembe Jolivet. Ce qui fortifie le non lieu du Tribunal qui blanchi M. Ikambouayat Ndeka.
Rigobert Ikambouyat Ndeka blanchi
Dans l’affaire d’assassinat du transporteur camerounais Amadou Yogno à Ndjolé, plusieurs récits ont été montés pour accuser Rigobert Ikambouayat Ndeka. Tantôt ses collaborateurs ont rencontrés des criminelles, or on n’a jamais vu les traces d’une main courante.
De même, on a parlé d’un appel téléphonique depuis Alembé, or il n’y a pas de couverture téléphonique dans cette partie du territoire national. En outre, les registres d’appels téléphoniques des proches M. Ikambouyat Ndeka disent qu’il n’y a rien.
Il n’y a non plus aucune trace du séjour à Alembé comme il était dit.
Autant de contrevérités qui démontrent par elle-même que Rigobert Ikambouayat Ndeka est blanc comme neige dans cette affaire où Sembe Jolivet a assassiné ce chauffeur.