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Législatives 2018 : Barro-Chambrier dénonce les fraudes du PDG
Publié le mardi 16 octobre 2018  |  Gabon Review
Alexandre
© Autre presse par DR
Alexandre Barro-Chambrier ,président du Rassemblement Héritage et modernité (RHM).
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Qualifié pour le second tour des élections législatives dans le 4e arrondissement de Libreville, le président du Rassemblement Héritage et modernité (RHM), Alexandre Barro-Chambrier, dénonce des fraudes perpétrées par le Parti démocratique gabonais (PDG) au premier tour dans, le but de «maintenir son hégémonie et d’éliminer les leaders de l’opposition du jeu politique».

Répondant à Jeune Afrique, le 15 octobre 2018, le président du Rassemblement Héritage et Modernité est amer, face à la débâcle de l’opposition lors de la première phase du scrutin. S’il indexe les méthodes frauduleuses du parti au pouvoir pour gagner les élections, Alexandre Barro-Chambrier reconnaît néanmoins que l’opposition est également à la source de sa défaite.

Pratiquement seul ténor de l’opposition qualifié pour le second tour de ces législatives, le représentant de RHM ne peut être sûr de l’emporter. Ce d’autant qu’il redoute «les méthodes du PDG». Sur le bilan du premier tour, il estime que «les résultats traduisent surtout les fraudes perpétrées par le PDG pour maintenir son hégémonie et éliminer les leaders de l’opposition du jeu politique».

Selon ce dernier, tout a été vu pendant le scrutin du 27 octobre : «achat d’électeurs, utilisation des moyens de l’État, falsification de procès-verbaux…»

«Nous le savions. La fraude est dans l’ADN de nos adversaires. Ils ont mis les moyens – plus de 20 milliards de francs CFA à notre connaissance – pour s’offrir une Assemblée qui sera une chambre d’enregistrement des décisions du gouvernement. Ali Bongo Ondimba voulait régler ses comptes avec nous après son échec de la présidentielle 2016», a-t-il déclaré à Jeune Afrique.

A propos de l’échec de l’opposition, Barro-Chambrier estime que l’opposition a été divisée, mais doit se reconstruire. «Quand l’opposition est unie, elle est forte », a-t-il déclaré, ajoutant que «les scrutins intermédiaires accentuent nos faiblesses et nos divisions». «Nous avons sans doute sous-estimé le découragement des Gabonais. Pour les électeurs, la présidentielle est le seul scrutin clé. Les autres élections leur semblent inutiles».

C’est sans doute ce qui explique la faible participation partout sur le territoire, avance le patron du RHM. «Il y a des endroits où la participation n’atteint même pas 10 % des électeurs. Il n’y a pas de quoi être fier d’une telle victoire», a-t-il relativisé. Pour lui, c’est l’argent qui a fait la différence, et rien d’autre. «Au regard de l’abstention, Ali Bongo Ondimba a été rejeté, comme il l’avait été en 2016», a-t-il relevé.

Quant au silence de Jean Ping avant et pendant le scrutin, Barro-Chambrier estime que cette attitude n’a pas facilité les choses. «Bien sûr, on ne peut pas tout lui imputer. Il a essayé de rester en retrait, mais son silence a fini par brouiller le message de ceux qui voulaient aller aux élections et considéraient que la politique de la chaise vide n’était pas une solution».

Au premier tour, Alexandre Barro-Chambrier a obtenu 40,19% de suffrages contre 38,78% pour son concurrent du PDG, Severin Pierre Ndong Ekomi, au 1er siège du 4e arrondissement de Libreville.
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