Législatives 2018 : L’autocongratulation d’Otandault

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Publié le mardi 16 octobre 2018 | Gabon Review

© Autre presse par DR
Jean-Fidèle Otandault, le nouveau député du 2e arrondissement de Port-Gentil.

Tête de liste du Parti démocratique gabonais (PDG) dans le 2e arrondissement de Port-Gentil, Jean-Fidèle Otandault se félicite de sa victoire au premier tour des élections législatives. Un succès que l’élu met notamment sur le compte de ses réalisations dans cette circonscription historiquement acquise à l’opposition.

Publiés le 12 octobre à Libreville, les résultats des élections législatives n’ont pas manqué de faire réagir le ministre du Budget. Tête de liste du Parti démocratique gabonais (PDG) dans le 2e arrondissement de Port-Gentil, Jean-Fidèle Otandault est notamment revenu sur les contours de sa confortable victoire avec 73,28% des voix.

«Les populations ont voté pour moi à cause de mes réalisations dans le 2e arrondissements. Lorsque vous posez des actes au profit de la population, elle est avec vous. Cela prouve à suffisance que la politique des actes est la meilleure. Et il faut savoir savourer ce genre de victoires, même à une voix près», a déclaré Jean-Fidèle Otandault.

Une victoire d’autant plus éclatante qu’elle n’est que la deuxième du PDG aux élections législatives dans cette circonscription après 2011. Historiquement acquis à l’opposition, actuel bastion de Féfé Onanga, le 2e arrondissement de Port-Gentil est présenté comme le plus pauvre des quatre arrondissements de la cité pétrolière. Souvent en proie aux pénuries d’eau et d’électricité, ses quartiers manquent d’infrastructures et baignent dans une insécurité chronique.

«L’opposition a confessé que seul Otandault peut gagner, en votant massivement pour nous. Même la jeunesse révolutionnaire acquise à Jean Ping a basculé en nous accordant ses voix. Je représente l’espoir de cette jeunesse abandonnée et désœuvrée, et nous avons le devoir de ne pas décevoir ces jeunes», a affirmé Jean-Fidèle Otandault.

Après les élections, le nouveau député estime que l’heure est désormais au travail. «Le pays a besoin de calme. La bataille n’est pas politique mais économique. Notre responsabilité aujourd’hui est grande : nous allons poursuivre nos réformes. Nous avons promis certaines choses et nous les réaliserons», a conclu Jean-Fidèle Otandault.

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