Prévue pour être effective le 1er octobre dernier, la reprise des cours est timide dans les différents établissements scolaires publics de Libreville.
La rentrée scolaire connait un retard à l’allumage en République Gabonaise. Alors qu’elle était prévue pour être effective le 01er octobre 2018. Les parents, élèves et membres du corps enseignant et autres administratifs s’inscrivent dans une description peu conciliante de ce qu’est une rentrée de classe effective en milieu scolaire, tant pour certains parents les conditions ne seraient pas réunies pour envoyer les enfants à l’école, même si pour certains, l’optimisme est de rigueur.
C’est d’ailleurs le constat fait ce lundi matin dans quelques établissements scolaires visités par l’équipe de reporters de l’Agence gabonaise de presse (AGP). Certains parents, venus accompagner leurs progénitures en vue de les réinscrire et acheter un nouvel uniforme scolaire pour ce qui est du secondaire, étaient visibles.
On pouvait voir quelques élèves enthousiastes ayant déjà leurs emplois de temps, se diriger fièrement dans les salles de cours où certains enseignants présents faisaient dans les formules d’usage, plutôt que de passer à la vitesse supérieure, en donnant les enseignements et d’autres donnaient cours.
«Le corps administratif et les enseignants sont bel et bien présents et mobilisés. Malheureusement les parents retiennent toujours les enfants. Qu’à cela ne tienne, nous avons lancé les cours par niveau, c’est-à-dire les 1ère année dans une salle, ainsi de suite» a indiqué M. Louembet, directeur de l’école publique Martine Oulabou.
Pour le principal du CES Léon Mba 2, Pamphile Toung Ndong, la rentrée est effective dans son établissement. Toutefois, elle se fait de manière progressive.
«Depuis le 08 octobre dernier, la rentrée est effective chez nous. Nous avons d’abord reçu les classes de 6 ème et 3ème. Ensuite, les classes de 5ème et 4ème ont emboité le pas. Car, ces classes sont en double flux ; c’est-à-dire qu’elles n’ont cours que dans l’après-midi. Question de sécurité, des dispositions ont été prises. Tout d’abord, nous allons renforcer la sensibilisation sur les questions de sécurité et de discipline, auprès des élèves. Ensuite, nous allons leur faire remplir une fiche, où ils vont s’engager sur l’honneur à respecter le règlement intérieur, sous peine d’exclusion. Enfin, le directeur général académique s’est engagé à envoyer 6 à 8 surveillants formés pour lutter contre le grand banditisme», a-t-il soutenu.
En outre, il a signifié qu’ils ont déjà tenu deux grandes commissions. La 1ère commission consistait à traiter les transferts officiels et la seconde traite des cas d’inscription des personnels administratifs de l’établissement et de ceux du ministère.
«Nous interpellons donc les parents à ne pas retenir les enfants dans les maisons. Car les cours ont débuté. Les inscriptions et réinscriptions se poursuivent. Les emplois du temps et les listes de fournitures sont disponibles ; ainsi que toutes les informations relatives au bon fonctionnement de l’établissement», a insisté M. Toung Ndong.