Le personnel de l’agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI) a été prévenu par sa hiérarchie, de grandes difficultés de trésorerie auxquelles il sera confronté les jours à venir, dans une note d’information non datée, qui fait réagir de nombreux gabonais sur les réseaux sociaux.
Selon le directeur général Bogdan Sgarcitu, « les retards de salaires constatés les deux derniers mois procèdent des difficultés de trésorerie auxquelles l’ANGTI est confrontée actuellement ».
Cette situation que le directeur décrit comme ne dépendant pas de sa volonté pourrait se prolonger quelques temps, précise la note d’information.
Le directeur général invite par ailleurs les salariés à faire preuve de « patience, de solidarité, de professionnalisme et d’esprit d’équipe en cette période » qualifiée de difficile.
Le patron de l’ANGTI anticipe sur la situation en présentant d’ores et déjà ses excuses à l’ensemble de ses collaborateurs tout en les rassurant qu’il s’attèle à trouver des solutions pour revenir à un fonctionnement normal de la structure.
L’ANGTI est l’une de nombreuses agences qui ont été créées et qui sont gérées depuis la présidence de la République pour mettre fin à la gabegie financière orchestrée qui s’orchestrait dans les ministères.
Plusieurs administrations de l’Etat sont passées par cette situation, avant de soumettre les employés à la disette.
Sur les réseaux sociaux, les plus pessimistes invitent déjà le personnel de l’ANGTI a trouver les moyens indépendants pour ne pas « broyer du noir ».
Ils rejoignent d’autres qui souffrent encore le martyr, tels que les déflatés de l’agence gabonaise de presse (AGP), Aganor, Ogapi, Anageisc, ANPI et d’autres entreprises para ou privées.
Pourtant, de l’autre côté, l’agence de notation Fitch annonce une relance de l’économie gabonaise, notamment avec sa notation qui est passée de « B » négatif à « B » stable et de bonnes perspectives pour l’économie.
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