Au cours d’un point de presse organisé ce vendredi à son siège de Louis, dans le 1er arrondissement de Libreville, le président de la commission permanente de discipline du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), Guy Benjamin Ndounou, a déploré l’indiscipline de certains militants de sa formation politique lors du 1er tour des élections couplées législatives et locales du 6 Octobre dernier, avant de lancer un appel à la remobilisation des troupes pour le 2ème tour des élections législatives.
«Il nous a été, cependant, amené de constater que malgré les multiples remises à l’ordre, notamment par les appels à la discipline de nos camarades, toutes qualités confondues au sein du parti (confère les dernières sanctions prononcées relatives aux décisions n°002/PDG/CPD/PDT et n°003/PDG/CPD/PDT), certains d’entre eux, tapis dans l’ombre (…) continuent de semer le trouble dans nos rangs par des actes de duplicité en exhortant les compatriotes à ne pas accorder leur suffrage aux candidats du PDG», a déclaré le président de la commission permanente de discipline du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir), Guy Benjamin Ndounou
Aussi, face à ce constat, M. Ndounou a indiqué que ces fauteurs de trouble au sein du parti au pouvoir, sont non seulement identifiés, et seront sanctionnés le moment venu, conformément à l’article 92 alinéa 4 des statuts du PDG, ainsi que des articles 100 et 101 du règlement intérieur.
«Je rappelle une fois encore, que la duplicité et l’immoralité politiques qui ont toujours caractérisé certains camarades doivent désormais être bannies de la nouvelle normalité de notre grand parti, le PDG», a soutenu le président de la commission permanente de discipline du PDG.
Par ailleurs, concernant le 2ème tour des élections législatives, Guy Benjamin Ndounou a exhorté les militants du parti d’Ali Bongo Ondimba, à la remobilisation des forces pour la conquête optimale des sièges nécessitant une nouvelle confrontation «et conforter ainsi notre position de leader politique de notre pays sur la base des suffrages exprimés par les gabonais de manière transparente et démocratique», a-t-il dit.