’agence Fitch a révisé à la hausse la perspective attachée à la note « B » qu’elle attribue à la dette gabonaise en la faisant passer de « négative » à « stable », le 5 octobre.
Après l’attribution le 1er août par le Fonds monétaire international (FMI) d’un deuxième versement de 100,2 millions de dollars (85,6 millions d’euros) dans le cadre de son programme d’aide triennal, c’est une deuxième bonne nouvelle pour Libreville qui peut désormais espérer que le pire de la crise soit passé et que les investisseurs lui feront à nouveau confiance.
Fitch a été sensible au fait que le gouvernement ait commencé à mettre en œuvre un assainissement budgétaire comportant la fin d’exemptions fiscales, l’annulation de dépenses et la baisse de la masse salariale de la fonction publique. Ces mesures permettront de réduire les dépenses de 1,5 % du produit intérieur brut (PIB) et d’augmenter les recettes de 1,4 %. Le déficit budgétaire s’en trouvera réduit de 3,4 % du PIB en 2017 à 2,2 % en 2018, la dette publique de 62,7 % du PIB à 59,8 % durant la même période et le déficit du compte courant de 2,2 % en 2018 à 1,4 % en 2019.... suite de l'article sur Jeune Afrique