Les câbles qui fournissent le courant électrique à l’Agence gabonaise de presse (AGP) ont été sectionnés par des vandales dans la nuit de mardi 9 octobre dernier, empêchant les journalistes et les autres employés de cet organe de presse public de vaquer à leurs occupations.
L’Agence gabonaise de presse (AGP), premier organe de presse public du Gabon, située à Angondjé, dans le 2e arrondissement de la commune d’Akanda, vient de subir un énième sabotage de ses installations électriques par des vandales.
En effet, dans la nuit de mardi 9 octobre dernier, aux environ de 21h, des vandales se sont introduits dans la salle qui abrite la centrale électrique qui alimente l’Agence en électricité.
«Ils ont sectionné les câbles qui fournissent l’électricité au bâtiment. Ces câbles sont en cuivre. Ils les ont coupé, certainement pour les revendre», confie l’un des gardiens du bâtiment qui abrite depuis 6 mois la Direction et les services de l’AGP.
Interrogés par l’Administrateur provisoire de l’AGP, Fidèle Biteghe Minko, les gardiens ont expliqué qu’ils ont été surpris par une forte détonation suivie de la coupure d’électricité.
«Nous nous sommes dirigés vers la pièce qui abrite les appareils électriques qui fournissent l’électricité à l’Agence. Mais elle était fermée. C’est en l’ouvrant, que nous avons constaté que les câbles avaient été sectionnés».
Les câbles sectionnés ont empêché les journalistes et les autres employés de vaquer à leurs occupations quotidiennes. L’Administrateur provisoire de l’Agence, constatant les dégâts, s’est attelé pour que l’électricité soit rétablit dans les meilleurs délais, tout en affirmant saisir la police judiciaire pour que les coupables soient arrêtés.
Cependant plusieurs questions restent sans réponse. Par où les vandales sont-ils passés pour accéder à la centrale électrique étant donné qu’elle était fermée ? A quel moment ont-ils sectionné les câbles et par où sont-ils sortis vu que les gardiens étaient sur les lieux ?
Des questions dont l’enquête de la police judiciaire pourra certainement apporter des réponses dans les tous prochains jours.
Précisons que l’AGP qui occupe les locaux de l’ancien hôtel Héliconia à Angondje, n’est pas sécurisé malgré les deux vigiles qui assurent le gardiennage.
De jour comme de nuit, les riverains et autres visiteurs peuvent y accéder sans grande peine. Ce qui a certainement été la cause du vol du matériel et de la destruction des installations de cet établissement il y a plusieurs mois.
Une situation qui devrait interpeller les plus hautes autorités dont le ministre de tutelle, afin que l’AGP et ses installations soient sécurisés par des professionnels tels que SGS.