Le vendredi 5 octobre dernier, Féfé Onanga président du Mouvement populaire des radicaux (MPR) et leader de la résistance dans l’Ogooué Maritime qui avait prévu de se prononcer sur le scrutin prévu lendemain, a vu sa manifestation dont l’organisation avait pourtant été bien finalisée, interdite par les forces de l’ordre qui ont brandi une absence d’autorisation émanant du gouverneur de ladite province. Une interdiction qu’il a qualifiée de « confiscation des libertés publiques par le pouvoir en place ».
C’est au cours d’un point de presse que Féfé Onanga très en colère a exprimé son mécontentement suite au refus par les forces de police sous l’ordre du gouverneur de l’Ogooué Maritime Patrice Ontina de le laisser faire sa déclaration. En effet, président du MPR dans son argumentaire et d’un ton radical a estimé que le pouvoir avait horreur des politiques qui disent la vérité et édifient les populations sur son mode de fonctionnement et sur sa gestion scabreuse de la chose publique.
Aussi, Féfé Onanga a expliqué que l’agissement du gouverneur avait semble-t-il pour objectif de l’empêcher de s’exprimer sur « la question des élections législatives et locales organisées par un pouvoir illégitime donc la contestation est toujours effective au sein de l’opposition radicale », a-t-il expliqué. L’interdiction a un leader politique de se prononcer en période électorale est considérée par ce proche de Jean Ping comme « un abus de pouvoir de la part de la plus haute autorité étatique de la ville de Port-Gentil », a-t-il poursuivi.
Convaincu que le travail de l’opposition radicale portera un jour ses fruits malgré les interdictions arbitraires effectuées par les autorités sous tutelle du ministère de l’Intérieur, le leader du MPR pense que de tels actes ne seront en rien un frein à son action pour la libération du Gabon.
De plus, a-t-il indiqué à la presse, quelles que soient les condition, il trouvera toujours « le moyens d’être sur le terrain pour continuer à dénoncer les dérives du pouvoir incarné par Ali Bongo Ondimba et les siens et à concourir à la libération du pays », a-t-il conclu.