Si certains, à l’instar de ceux du Parti démocratique gabonais (PDG), ont déjà annoncé leur victoire sur les réseaux sociaux, d’autres membres du gouvernement ont été, soit battus aux législatives, soit mis en ballotage. Ils devraient craindre pour leur poste.
A la suite du second tour des législatives prévu le 27 octobre prochain, l’on s’attend logiquement à un remaniement du gouvernement. Certains le jugent d’ailleurs inévitable quand d’autres annoncent déjà de grands bouleversements et quelques départs de ministres, particulièrement ceux n’ayant pas convaincu lors de ces élections, au cas où le président de la République ne voudrait compter que sur les ministres victorieux, donc ayant une légitimité populaire, pour dérouler sa politique.
Ainsi, contrairement à ceux du PDG qui ont tous commencé à célébrer dès samedi soir leur victoire, certains membres du gouvernement issus pour la plupart de l’opposition ou s’étant positionnés en tant que candidats indépendants doivent craindre pour leur poste après leur défaite. C’est notamment le cas des ministres d’Etat Jean de Dieu Moukagni-Iwangou (Enseignement supérieur), candidat d’Union & Solidarité au 1er arrondissement de Mouila, et Michel Menga M’Essone, candidat du Rassemblement héritage et modernité au 1er siège du département de la Noya. Tous deux ont essuyer une défaite à cette élection.
Dans le département de l’Okano, Jonathan Ndoutoume Ngome n’a pas fait mieux. Ministre délégué à la Protection sociale, le candidat de Démocratie nouvelle est arrivé derrière celui de l’Union nationale et du PDG. Alors que son parti a enregistré une sérieuse déconvenue lors de ces législatives partout où il a présenté des candidats, il devrait lui aussi logiquement craindre pour son poste.
Mais à côté des ministres battus dans leurs circonscriptions électorales, il y a ceux qui luttent encore pour ne pas l’être, contraints d’attendre le second tour. C’est le cas d’Estelle Ondo. Candidate indépendante au 2e arrondissement d’Oyem, la ministre de l’Industrie doit venir à bout de son adversaire de l’UN pour être élue.