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Environnement: La nécessaire implication des Etats pour la réduction des températures
Publié le mardi 9 octobre 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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Dans un document de 400 pages et s’appuyant sur 6.000 études scientifiques, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) de l’ONU, réuni à huis clos, ce lundi à Incheon en Corée du Sud, a jugé nécessaire l’implication des Etats pour la réduction des températures, indique Futura Planète et le rapport de la commission scientifique Onusienne.

Le Groupe qui s’est penché cette fois-ci sur l’objectif d’un réchauffement planétaire de 1, 5°C toujours par rapport à l’ère préindustrielle dont la commande a été passée lors de la COP21, à Paris, au cours de laquelle les états membres des Nations unies s’étaient engagés à réduire leurs émissions pour rester bien en deçà de 2°C, est un plus clair.

Selon eux, la question du réchauffement climatique est sur le devant de la scène et, avec elle, la nécessaire implication des Etats pour endiguer la hausse des températures. Le rapport publié ce lundi est sans appel : pour éviter des impacts majeurs sur l’humanité, le réchauffement climatique doit être contenu à +1,5 °C au maximum.

Dans ce cas, le monde sera certes déréglé, soulignent les scientifiques, mais vivable et viable pour l'humanité. En revanche, une hausse de plus de 2°C pourrait avoir des effets irréversibles pour la vie sur Terre. Élévation du niveau de la mer, désertification, perte d'habitats naturels et d'espèces, diminution des calottes glaciaires, rythmeraient un quotidien moribond, précisent le rapport commis par le groupe de scientifiques onusiens.

Selon ‘’Big bang écologique ‘’, Plus qu'un constat, le rapport du Giec est un appel urgent lancé aux dirigeants des Etats. Ils doivent, sans plus tarder, enclencher une transition écologique à travers, notamment, une décarbonation des secteurs clés de l’énergie, des transports et de l'agriculture.

«Nous avons besoin d’un big bang écologique pour assurer un avenir à l’humanité et à la nature. Nous savons quelles sont les solutions pour y parvenir, il faut maintenant changer d’échelle et faire de la transition écologique une priorité au niveau national et international».

Selon Futura Planete, la planète va mal. Entre réchauffement climatique et épuisement des ressources naturelles, il y a urgence à agir, comme l'ont réclamé des milliers de citoyens à travers le monde samedi dernier. Un rapport récent de l'ONU invite les politiques à opérer des changements dans les modèles économiques, tandis que le secrétaire général des Nations unies a appelé lundi les gouvernements «à ne plus perdre de temps»’’.

Rappelons que Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a été créé en 1988 à une époque où on commence à prendre conscience des risques qu’entraînerait une trop forte accumulation de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Le Giec est à la fois une initiative de scientifiques conscients d’être face à un problème difficile et important à médiatiser et d’une décision politique, ce groupe d’experts étant placé sous la responsabilité de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).

Sa mission officielle vise à évaluer sans parti pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques d’origine humaine liés au réchauffement climatique.

Carine Stella Mvoubou
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