Les conséquences des grèves qui ont miné les juridictions judiciaires pèsent sur le fonctionnement des cours et tribunaux, au point de nécessiter la tenue d'une assemblée générale ce matin qui résorbera le retard accumulé pour repartir du bon pied.
BIEN que la rentrée judiciaire ait été effectuée le 1er octobre dernier, les justiciables devront encore s'armer de patience pour voir l'ouverture des audiences. En tout cas, jusqu'à hier, les salles d'audience ne recevaient pas encore du monde et les procès ne pouvaient se tenir, faute de magistrats, de greffiers et d'avocats.
Déjà, les tableaux d'affichage ne présentaient que des rôles surannés. Cependant, les usagers ont afflué dans l'espoir de voir les procès se tenir. Un espoir souvent renforcé par l'arrivée chaque matin d'un car de quelques détenus de la prison centrale. Mais c'est, nous a-t-on appris, pour la poursuite de l'instruction de leurs affaires dans les cabinets.
Des avocats et magistrats rencontrés dans la salle des pas perdus, il ressort qu'il sera difficile que cette semaine se tiennent des audiences. Et pour cause : les grèves récurrentes qui ont paralysé les juridictions judiciaires les mois passés ont eu des répercussions considérables dans la programmation des audiences.