Incarcéré depuis janvier 2017 à la prison centrale de Libreville, Etienne Ngoubou a été libéré le 5 octobre. L’ancien ministre du Pétrole avait été placé sous mandat de dépôt pour malversations financières autour de la construction de barrages hydroélectriques et un bras de fer avec Addax Petroleum.
L’ancien ministre du Pétrole, Etienne Ngoubou, respire l’air libre depuis le 5 octobre après 21 mois d’incarcération à la prison centrale de Libreville. L’annonce a été faite par un de ses avocats qui ne s’est pas prononcé sur les raisons de cette libération. Pour l’instant, l’on ne sait pas s’il s’agit d’une libération ou d’un abandon total des charges.
Placé en détention préventive depuis le 12 janvier 2017, Etienne Ngoubou avait reçu en juin, le soutien du Groupe de travail du Conseil des droits de l’homme des Nations unies qui avait qualifié cette détention d’«arbitraire». Selon l’organe des Nations unies, l’incarcération d’Etienne Ngoubou était «contraire aux articles 8, 9, 10 et 11 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et aux articles 2, 9, 10 et 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et relève des catégories I et III».
Le Groupe de travail avait demandé de le «libérer immédiatement» et lui accorder «le droit d’obtenir réparation, notamment sous la forme d’une indemnisation et d’une garantie de non-répétition, conformément au droit international, tout en lui assurant les soins médicaux appropriés et nécessaires pour sa condition».