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Législatives et locales 2018 : Les 680.194 électeurs attendus ce samedi dans les bureaux de vote
Publié le samedi 6 octobre 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
Gabon:
© RFI par Sébastien Nemeth
Gabon: Le vote pour la présidentielle a débuté
Samedi 27 août 2016. Les électeurs gabonais ont commencé à voter pour élire leur président dans un scrutin à un seul tour mettant aux prises deux favoris, le chef de l`Etat sortant, Ali Bongo Ondimba et l`ancien président de la Commission de l`Union africaine Jean Ping
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Après les 10 jours de campagne électorale, qui s'achève ce vendredi 05 octobre à 00h, c’est ce samedi 06 octobre que les électeurs Gabonais prendront d’assaut les 2.800 centres de vote disséminés à travers le pays à l’effet de porter à l’hémicycle du Palais Léon Mba et dans les Conseils municipaux, les personnalités politiques capables de défendre valablement les projets de société en lesquels ils ont foi. Qui des candidats du Parti démocratique gabonais et des leaders de l’opposition en quête de revanche en sortiraient vainqueur ? Seuls les électeurs trancheront !

Le scrutin comptant pour les élections couplées, législatives-locales 2018 au Gabon rentre dans sa phase exécutoire, ce samedi, 06 octobre. Les électeurs, constitués en un collège électoral de 680.194 électeurs, ainsi que le précise la liste électorale remise, le mercredi 5 septembre dernier au président du Centre Gabonais des élections (CGE), Moïse Bibalou Koumba, par le ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha.

Il sera essentiellement question pour les électeurs des différents bords politiques, d’asseoir la notoriété politique du camp auquel ils appartiennent, en votant, sans aucun calcul, les personnalités issues de leurs rangs, à même d’intégrer le Parlement et les Conseils municipaux où seraient mis en musique, les projets de développement susceptibles d’impacter leur quotidien.

Entre le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), les alliés de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE), dont le Centre des libéraux réformateurs (CLR), le Rassemblement Héritage et Modernité (RHM), l’Union nationale (UN), Les Démocrates (LD), Démocratie nouvelle (DN), le Parti social démocrate (PSD), le Parti pour le développement et la solidarité (PDS), l’Alliance pour la renaissance nationale (ARENA) de l’Opposition forte et modérée, et les indépendants, les électeurs restent seuls maîtres désormais.

Ils seront seuls dans l’isoloir, ce samedi aux premières heures du matin, à décider de qui sera élu dans les conditions de transparences électorales tant souhaitées par les différents acteurs politiques Gabonais. Le but étant à court, moyen et long terme, de voir les résultats électoraux, de moins en moins contestés après officialisation par l’instance habilitée de nos jours, à savoir, le Centre Gabonais des élections (CGE).

Dans les 2.800 centres de vote disséminés un peu partout dans les provinces, départements, communes, districts, cantons et regroupements de villages, dans le Gabon profond. Les 680.194 électeurs, du moins, pour ceux qui ont retiré leurs cartes d’électeurs décideront des 143 personnalités politiques outillés pour mieux défendre leurs intérêts à l’Assemblée Nationale au travers du vote des lois, en consentant l’impôt et en contrôlant l’action gouvernementale. Même exercice en ce qui concerne l’élection des membres de conseils municipaux.

Ces élections législatives et locales jumelées, qui restent une première dans l’histoire de la jeune démocratie gabonaise, se tiennent à un moment décisif. Car, de mémoire, pour les acteurs de l’Opposition gabonaise auxquels nul ne saurait ravir mots et arguments, «la présidentielle de 2016 a laissé un goût d’inachevé».

D’où la volonté, pour certains parmi les acteurs de l’opposition en lice, de rebattre les cartes, en allant au chaudron, au-delà des appréhensions partisanes et la non acceptation de Jean Ping, leur candidat et leader d’alors, de ne donner caution auxdits scrutins.

Il est question, pour ces acteurs politiques, de se ressaisir, en ne laissant plus la voie libre aux tenants du pouvoir, notamment aux échelles parlementaires et municipales. Le but étant de participer à la construction d’un Gabon en lequel ils croient. La politique de la chaise vide étant désormais considérée, d’expérience, comme étant une fuite en avant face au réel problème qu’est la transparence électorale, estiment-ils.

Les électeurs gabonais, connus pour être imprévisibles et avertis désormais, sont donc attendus dans les 2.800 bureaux de vote à l’effet d’exercer leurs devoirs civiques et élire leurs futurs représentants à l’Assemblée nationale et dans les Conseils municipaux. Même si, au travers de cette participation massive de l’opposition, peut-on dire, les acteurs de ce bord politique entrevoient déjà une revanche de la présidentielle de 2016. Un possible clin d’œil aux électeurs…

Sidney Mbina
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