Libreville – Le président du Centre des libéraux réformateurs (CLR, majorité), Jean Boniface Assélé tête de liste aux locales 2018 dans 3ème arrondissement de Libreville, a déclaré dans ses différentes causeries politiques de campagne, de nationaliser le métier de taximan, une fois élu à la tête du conseil municipal de la capitale gabonaise.
« Si je suis Maire de Libreville, le métier de taximan on ne le donne plus aux étrangers, ça doit être les gabonais », a déclaré M. Assélé au quartier Akébé.
Le général à la retraite déplore le fait que le métier de taximan au Gabon soit contrôlé par des expatriés (Béninois, camerounais, nigérians et ivoiriens). Les gabonais ne s’y intéresse quasiment pas, sinon peu.
« Ces étrangers-là sont des bandits, ils viennent ici avec des faux permis de conduire », a-t-il fustigé. L’homme politique qui dit « ne mentira jamais au peuple » a promis mettre en œuvre des mécanismes pour inciter les jeunes à s’approprier le métier de taximan, un secteur de souveraineté dit-il laissé à l’abandon.
Jean Boniface Assélé est l’actuel 1er maire adjoint à l’hôtel de ville de Libreville, grâce à l’accord de cogestion liant son parti avec le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). Il ne dispose cependant d’aucun pouvoir de décision. Sa patronne Christiane Ossouka Raponda dirige d’une main de fer la plus grande institution municipale du pays.
Durant les 5 ans de mandat écoulé, Jean Boniface Assélé a toujours dénoncé en vain ce diktat du PDG.