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Transport : Forte demande au départ de Libreville pour l’intérieur du pays
Publié le vendredi 5 octobre 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Agence Gabonaise de Presse par DR
Transport : Forte demande au départ de Libreville pour l’intérieur du pays
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Les familles et autres usagers en fin de vacances à Libreville regagnent progressivement l’intérieur du pays. Avec eux, les électeurs inscrits dans les centres de vote disséminés à travers le Gabon profond, qui y descendent à l’effet d’y voter, ce samedi 06 octobre. Une situation qui profite aux opérateurs du secteur transport au Gabon.

Les usagers et autres passagers au départ de Libreville pour l’intérieur du pays se multiplient de jour en jour depuis le début de la semaine, soit le 1er octobre 2018, au constat. Ils regagnent, pour d’aucuns, un poste d’affectation avec femmes et enfants. Alors que pour d’autres, il s’agit ni plus ni moins de se rendre où ils se sont faits inscrire sur les listes électorales à l’effet de voter le samedi 06 octobre 2018 pour le candidat ou la liste de leur choix aux élections législatives et locales.

Que ce soit dans les agences de voyages présentes le long des PK, ou à hauteur de Béssieux, à quelques encablures de l’ancienne gare routière, la gare ferroviaire d’Owendo (Octra), l’aéroport de Libreville (ADL), on peut relever une forte demande au départ de Libreville, pour le Gabon profond, aux prix défiants toute concurrence.

Surplace, c’est la cohue. Entre les familles en fin de vacances, qui désirent regagner les lieux d’affectations respectifs, (la rentrée scolaire) et les potentiels électeurs devant prendre une part active aux élections couplées législatives et locales 2018 dont le scrutin se tient ce samedi sur toute l’étendue du territoire, l’affluence est une aubaine pour les opérateurs du secteur des transports tant terrestre, ferroviaire, maritime et aérien.

En témoigne, la régularité des navettes (automobiles) sur les destinations dont Libreville-Woleu-Ntem, Libreville-Lambaréné-Ngounié-Nyanga-Gamba, Libreville-Makokou-Ogooué-Lolo-Haut-Ogooué, précisent les quelques responsables des agences de voyages rencontrés en vue de mieux apprécier les enjeux.

Ils en seraient à plus de 5 descentes et remontées la semaine, indiquent le responsable d’une agence de voyage bien connue dont on se refuserait de faire la publicité. Pour ce qui est des compagnies maritime, aérienne et ferroviaire, le cycle des allées et venues augmente. Et ce ne sont pas les coûts mirobolants de places voyageurs, qui seraient de nature à décourager les personnes intéressées.

La période, qui reste favorable pour les transporteurs, au regard des bénéfices engrangés (avec les coûts des billets oscillant entre 5000 et plus de 18 000 F CFA selon les destinations), commanderait par ailleurs vigilance et haute prudence, en cette période de fortes pluies vu que certains axes routiers sont accidentogènes.

Au-delà, il y a que les parcs automobiles des agences de voyages respectives mériteraient une cure de jouvence. Et ce ne sont pas les statistiques de la direction générale de la sécurité routière, bras séculier du ministère gabonais des Transports, qui le démentiraient.

L’essentiel des accidents de la route, au Gabon, précisément sur la nationale 1, est le fait de la défaillance mécanique, en plus des erreurs humaines (conduite en état d’ivresse), l’excès de vitesse, le non respect du code de la route et des mesures de sécurité dont le port de ceinture.

Pour les quelques passagers interrogés sur le choix des dates pour voyager, il y en a qui estiment qu’il s’agit ni plus ni moins d’une coïncidence avec la cohue constatée du fait du scrutin du 06 octobre prochain. C’est le cas de M. Wilfried Ngoma, fonctionnaire à Mouila, qui regagne son lieu d’affectation, accompagné des membres de sa famille. Ce qui n’est pas le cas pour Mme Nadège Mbadinga, cadre d’une formation politique conduisant une délégation d’électeurs inscrits en province.

Si le domaine terrestre est des plus cités, il n’en demeure pas moins que les mêmes sollicitations sont faites de la part des usagers auprès des opérateurs de transports aériens, fluviaux et ferroviaires. Là-bas, la demande est forte et quasiment au-dessus de la mêlée. D’autant que les places se vendent chères en ce qui est du secteur aérien, la place oscillant entre 65 000 F CFA pour un vol normal et 150 000 F CFA et plus en Jet, pour rallier l’intérieur du Gabon.

Sidney Mbina
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