C'est le constat qui se dégage après avoir effectué le tour des établissements publics, primaires et secondaires de la capitale. Parents et élèves s'attelaient à remplir les préalables pour véritablement amorcer cette année académique.
DES parents d'élèves étaient agglutinés, hier, dans les secrétariats de divers établissements scolaires. Certains y étaient pour tâter le pouls, d'autres tout simplement pour remplir les formalités relatives à l'inscription et à la réinscription, récupérer les bulletins de notes, ou dans l'intention de faire permuter leurs enfants admis en 6e.
Dans certaines écoles, l'heure était au nettoyage des salles de classe et même au désherbage. C'est du moins le spectacle qui prévalait dans la majorité des établissements publics lors de cette rentrée des classes.
Annoncée, puis confirmée samedi dernier par le ministre de l’Éducation nationale Francis Nkéa Ndzigue, la reprise des cours avait une autre teinte ce premier jour. Aux lycées national Léon-Mba, Paul-Indjendjet-Gondjout et autres, la cadence était la même. Des élèves en uniformes scolaires étaient quasiment invisibles. Les quelques rares rencontrés dans les cours disent être venus prendre toutes les formalités pour se réinscrire.