A l’occasion de la Journée mondiale de l’Architecte, célébrée ce lundi 1er Octobre, l’Ordre gabonais des architectes (OGA) a invité, au cours d’une conférence de presse tenue à leur siège sis au quartier Likouala dans la commune de Libreville, les uns et les autres à toujours collaborer avec l’architecte quel que soit le projet.
Pour célébrer la Journée mondiale de l’Architecte avec pour thème cette année «l’Architecture pour un monde meilleur», l’Ordre gabonais des Architectes (OGA) a organisé ce 1er Octobre à son siège une conférence de presse où les membres de l’OGA ont souhaité voir décrété au Gabon, une décennie de l’Architecture.
«Pour les mesures qui seront prises après les élections lors des conseils municipaux, nous formulons le vœu que soit institué une décennie de l’architecture où on met l’accent sur l’architecture pour véritablement changer en direction d’un Gabon meilleur. Sans architecture, le monde meilleur qu’on vise sera à peine médiocre et ce ne sera pas une question de financement, mais du manque de détermination, du choix de vie d’une communauté», a déclaré le président de l’OGA, Jean Joël Mebaley.
Une autre invitation, à présent, à l’endroit de la population à toujours se rapprocher des architectes quel que soit le projet et la classe sociale. Mais surtout, faire attention aux architectes véreux. Pour savoir si on est en face d’un architecte fiable, l’OGA conseille de vérifier soit au niveau de leur siège, à travers la présentation d’une carte professionnelle dument signée par le ministre de tutelle et le président de l’OGA. «Il y a des gens qui ont des diplômes d’architectes, mais qui ne vivent pas l’architecture. C’est un engagement sacerdotal au-delà du simple business», ont-ils prévenu.
Au-delà des appels, l’OGA a déploré le manque de collaboration qui existe avec les porteurs de projets de l’Etat. En prenant comme exemple le monument de Rio qui semble être accidentogène, car obstruant la vue des automobilistes au niveau des tournants. Selon ces derniers, ce genre de situation arrive lorsque les porteurs de projets oublient les textes qui leur permettent d’agir. «Parmi ces textes, il y a le permis de construire. Quand la procédure de délivrance de celui-ci n’est pas suivie, chacun fait ce qu’il veut. Et faire ce que je veux ne signifie pas qu’on a de la personnalité, mais qu’on trahi celui qui nous a fait confiance. Donc l’Etat», a souligné le président de l’OGA.
Pour rappel, l’OGA est une institution créée par l’Etat gabonais en 1976. Celui-ci dispose d’experts pour assister en préparation, implémentation, suivi, contrôle et évaluation post-opérationnelle.