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Elections 2018: Ali Akbar Onanga retire l’image d’Ali Bongo sur ses affiches de campagne
Publié le samedi 29 septembre 2018  |  Gabon Media Time
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© Autre presse par DR
Elections 2018: Ali Akbar Onanga retire l’image d’Ali Bongo sur ses affiches de campagne
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Après la vague de commentaires qu’a suscités son affiche de campagne sur laquelle figurait le chef de l’Etat Ali Bongo au second rang tel un suppléant, le candidat PDG au 1er siège de la Lekoni-Lekori commune d’Akieni Ali Akbar Onanga Y’obeghe semble avoir pris la mesure de son erreur. Malgré la tentative maladroite de justifier cette bourde, le candidat a fait retirer manu militari ces affiches pour le moins tendancieuses.

C’est très tôt ce vendredi 28 septembre 2018, que le remplacement des affiches a été effectué par les équipes du candidat du Parti démocratique gabonais au siège unique siège de la Lekoni-Lekori commune d’Akieni, notamment dans les quartiers Bouchon Entsaga, Obegué et Quartier Chic.

Sur les nouveaux panneaux, la photo du président de la République a finalement été retirée et l’inscription « le candidat de la notabilité revalorisé(e) par le distingué camarade président Ali Bongo Ondimba » remplacée par « Avec Ali Akbar Onanga Y’Obeghe c’est Akieni qui gagne » sur certains et sur d’autres « Avec Ali Akbar Onanga Y’Obeghe, c’est le temps de la jeunesse de Lekoni-Lekori », avec en arrière plan des populations et avec en médaillon cette fois-ci son suppléant Gabin Tsienemoni très effacé sur les premières affiches polémiques.

Ce retrait intervient après que les précédentes affiches de campagne qui avaient provoqué un tollé au sein de l’opinion, laquelle avait fustigé cette erreur du ministre de la Fonction publique. En plus de porter atteinte à l’image du président de la République, le sémillant juriste traduit une méconnaissance accrue de la loi en la matière car, la charte de bonne conduite de la Haute Autorité de la Communication (HAC), en son article 3 alinéa 3, interdit une telle pratique.

Nous assistons donc là, à un volt-face du ministre de la Fonction Publique, qui se fourvoie et se dédit par la même occasion, après avoir maladroitement tenté de justifier son acte à travers un communiqué de son équipe de campagne dont le contenu dénué de pertinence, n’a pas convaincu l’opinion.

Certainement la menace qui planait sur les sanctions éventuelles de la HAC greffée aux railleries des internautes ont eu raison de la ténacité à peine solide du “candidat de la notabilité”.

L’ordre des choses ainsi rétabli, la campagne peut enfin sereinement suivre son cours.
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