Les chefs d’État se sont engagés le 26 septembre 2018, à la faveur de la première réunion de haut niveau de l’assemblée générale des Nations unies consacrée à la tuberculose, à accélérer les efforts destinés à mettre un terme à la maladie.
Les chefs d’État et de gouvernement réunis le 26 septembre à l’occasion de l’assemblée générale des Nations unies se sont engagés à vite agir, en vue de mettre un terme à la tuberculose. Il s’agira de permettre à 40 millions de personnes atteintes de tuberculose de bénéficier des soins dont elles ont besoin d’ici à fin 2022, mais également de fournir un traitement préventif à 30 millions de personnes afin d’éviter qu’elles ne contractent la maladie.
«C’est une journée historique dans la longue guerre contre la tuberculose. Ces promesses sont audacieuses et les partenariats sont essentiels pour qu’elles soient tenues. L’OMS s’engage à collaborer avec chaque pays, chaque partenaire et chaque communauté pour y parvenir», a déclaré le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Convenant de mobiliser 13 milliards de dollars (US $) par an jusqu’à 2022 pour le traitement et la prise en charge de la tuberculose et 2 milliards pour la recherche, les chefs d’État et de gouvernement se sont engagés à agir fermement contre les formes pharmaco-résistantes de tuberculose, à renforcer la responsabilisation et à donner la priorité aux questions relevant des droits humains, telles que la stigmatisation dont souffrent encore largement les personnes atteintes de tuberculose dans de nombreuses régions du monde.
La tuberculose reste la maladie infectieuse qui entraîne le plus de décès dans le monde. En 2017, 1,6 million de personnes, dont 300 000 vivaient avec le VIH, en sont mortes. La même année, 10 millions de personnes ont contracté la maladie.