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Dépénalisation du cannabis : L’idée fumante de Koumba Ayouné
Publié le samedi 29 septembre 2018  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Consommation du cannabis
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Candidat indépendant aux prochaines législatives au 2e siège du 3e arrondissement de la commune de Libreville, Gaël Koumba Ayouné dit le Général des mapanes envisage de proposer à l’Assemblée nationale la dépénalisation de production, la vente et la consommation du cannabis au Gabon.

Dans sa profession de foi, Gaël Koumba Ayouné prévient ses futurs électeurs : «En arrivant à l’Assemblée nationale, si vous me donnez la force d’y aller, je ne prétends pas régler tous les problèmes d’un coup de baguette magique». Pourtant, il est un «problème» qu’il entend régler définitivement : celui des violences dans les quartiers sous intégrés de la capitale, qu’il impute à la consommation des drogues dures.

Candidat indépendant au 2e siège du 3e arrondissement de la commune de Libreville, il envisage notamment de présenter au Parlement son projet de dépénalisation du cannabis en République gabonaise. Le Général des mapanes y voit une sorte de rempart à la prolifération des drogues dures. Son objectif, a-t-il précisé récemment sur la radio La voix du mapane, est de «régler les problèmes à la racine».

En envisageant de proposer à l’Assemblée nationale la dépénalisation du cannabis, Gaël Koumba Ayouné dit vouloir suivre l’exemple de l’Afrique du sud, dont la Cour constitutionnelle a décidé, le 18 septembre dernier, de dépénaliser le cannabis dans le cadre d’une consommation personnelle.

Pour Gaël Koumba Ayouné qui insiste sur le fait la dépénalisation souhaitée se fera dans un cadre strictement personnel et uniquement à domicile, son projet a la prétention d’en finir avec l’hypocrisie, y compris de certains hauts cadres de l’administration gabonaise. Aussi, affirme-t-il que «dans le gouvernement, il y a des fumeur de chanvre». «Pourquoi se cacher, alors qu’on peut rendre accessible ce qui est défendu pour éviter (aux jeunes des quartiers sous intégrés) qu’ils aillent vers les drogues dures ?», s’interroge-t-il. Il lui reste donc à convaincre son électorat.
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