L'une des porte-parole du Parti démocratique gabonais (PDG), Estelle Flore Angangou, a lu le compte-rendu d'une déclaration de son parti, hier matin, à leur siège sis à Louis.
Devant la presse, a-t-elle dit, le PDG prend acte de la décision de la haute juridiction datée du 23 septembre dernier et s'y soumet. Cette dernière relative au contentieux préélectoral dont elle avait été saisie rendait ses décisions, à savoir : "trente-trois (33) invalidations, dix-sept (17) validations et neuf (9) remplacements, touchant aussi bien les partis de la majorité républicaine et sociale pour l'émergence (MRSE) que ceux de l'opposition", a expliqué Mme Angangou.
S'étonnant de la réaction de certains candidats à ces deux élections, frappés par cette disposition légale, a-t-elle laissé entendre : "Sauf à penser que certains ont délibérément choisi de semer la confusion dans les esprits des uns et des autres, pour des desseins inavoués, car il est difficile de croire que ces derniers ignoraient la nature de la loi" n° 07/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques, modifié plusieurs fois et in fine par la loi n° 009/PR/2011 du 11 août 2011", a argué la porte-parole du PDG.