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CNSS/Grève illimitée : L’imbroglio !
Publié le mercredi 26 septembre 2018  |  Gaboneco
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© Autre presse par DR
La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS)
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Le Syndicat des Professionnels de la Sécurité Sociale, SYPROSS, a décrété hier, mardi 25 septembre courant, une grève générale illimitée. Lequel syndicat fustige les réformes impulsées par l’actuel directrice générale, Dr Nicole Asséle. La Direction générale quant à elle voit d’un mauvais œil ce mouvement d’humeur, car jugeant les revendications illégales du SYPROSS infondées voire illégales.

Un véritable bras de fer entre la direction générale de la CNSS et l’un des trois syndicats de la boite à savoir le SYPROSS qui décrie la gestion de la tutelle. « Nous ne comprenons pas qu’à partir du moment où le gouvernement parle de mesures proches de l’austérité qu’à la CNSS, on continue de recruter le personnel. Nous disons que ces choix vont nous amener inéluctablement à mettre la clé sous le paillasson. C’est cela notre inquiétude », déclare André Richard Ndi Bekoung, président du SYPROSS.

D’où les points contenus dans le cahier de charge, déposé sur la table de la Direction Générale de la CNSS. Petit bémol, la direction générale dit être surprise, car elle estime que lesdites revendications ont déjà été discutées par les deux parties. « Le SYPROSS a déposé un préavis de grève sur des points que nous estimons non-fondés, parce que la plupart de ces points ont déjà fait l’objet d’une négociation entre la CNSS-SYPROSS et la CNSS-Inspection du travail », soutient sans ambages le Conseiller Juridique, Jean Firmin Ankélé. Autre point de discorde, l’effectif du personnel. Le SYPROSS dénonce un passage de 1843 à plus de 2300 agents sous l’actuelle gestion. Faux, rétorque la direction générale.

« Nous avons procédé à un certains nombre de réformes en interne. La multiplication des postes de directions n’est que la résultante d’une décision du Conseil d’Administration que la direction met en œuvre. Le déficit en personnel de recouvrement, l’unes de nos principales missions, nous a obligé de recruter des agents sous Contrat à durée déterminée (CDD), avec des salaires payés sur les économies réalisées à la suite de la mise sous chèques de l’ensemble des agents de la CNSS. Ce qui nous a permis d’engranger des économies de l’ordre de plus d’une vingtaine de millions. Des nouveaux agents y compris des stagiaires-écoles dont les salaires n’atteignent pas 10 millions de FCfa. La situation des ménagères, le 13ème mois sont des points pour lesquels des échanges ont déjà eu lieu et dont les procès verbaux d’entente ont été établis de commun accord et l’ensemble soumis, pour le cas des ménagères aux conclusions des inspecteurs du travail et l’autre, ce n’est qu’une rumeur non fondée, car le 13e mois n’est payé qu’en date du 31 décembre et qu’aucune disposition signée de la direction prouve qu’il sera supprimé », rajoute le Conseiller juridique.

Dans tous les cas, il s’agit ni plus ni moins d’un dialogue de sourds entre le SYPROSS et la Direction générale, au grand dam des usagers de la CNSS. Les deux parties gagneraient à véritablement privilégié le dialogue interne comme l’a récemment indiqué le Ministre de la Protection Sociale et de la Solidarité Nationale, Guy-Maixent Mamiacka lors de la présentation du bilan d’étape de Nicole Asselé, un peu plus d’un an après sa prise de fonction.

Tony MURU
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