En Assemblée générale le lundi 24 septembre, les agents de la Société Gabonaise de Transport (SOGATRA) ont décidé de paralyser leur activité juqu’au paiement de leurs arriérés de salaire.
La tension était visible durant l’Assemblée générale des employés de la SOGATRA. Ces derniers ont tenu une rencontre en début de semaine au siège de l’entreprise. Ils ont décidé d’entrer en grève illimitée, sans service minimum. Ils réclament 7 mois de salaires impayés mais aussi des clarifications sur la décision faisant état d’un futur licenciement de 400 agents. Les grévistes conditionnent ce licenciement de masse au paiement de 48 mois de chômage comme le prévoient les textes.
Les agents de la SOGATRA n’ont pas caché leur frustration sur le traitement « humiliant » dont ils sont victimes. Chaque fin de mois, les autres agents de l’Etat perçoivent leur salaire mais eux, disent-ils, sont écartés et souhaitent comprendre cette situation dommageable pour leur famille. Selon les responsables du syndicat, ne pouvant plus payer des soins de santé, des employés sont décédés.
rès perturbée à Libreville et dans plusieurs localités du pays, le transport urbain va connaître une nouvelle période sombre. Déjà, en temps normal, pour vaquer à leurs occupations quotidiennes, les populations ont beaucoup de mal à avoir un transport. Les chauffeurs de taxi augmentent les prix à volonté. Les bus de la SOGATRA, lorsqu’ils circulent, sont impuissants face à la forte demande. Aussi, le nombre des usagers augmentera dans quelques jours avec la rentrée des classes.