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Mayila ok pour un candidat unique de l’opposition en 2016 mais exige une redistribution des postes avant la victoire
Publié le mercredi 14 mai 2014   |  Gabon libre


Louis
© Autre presse par DR
Louis Gaston Mayila, président de l`Union pour la nouvelle République (UNPR).
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Maître Louis Gaston Mayila, chef de fil de l’Union des forces du changement (UFC) s’est déclaré favorable à une candidature unique de l’opposition face au président sortant Ali Bongo Ondimba mais a exigé une redistribution des principaux postes au moment de désigner ce futur challenger.

Selon Me Mayila, l’opposition doit au préalable signer un pacte commun de gouvernement qui désignera ce fameux candidat unique qui sera face à Ali Bongo Ondimba, actuel chef de l’Etat gabonais lors de la présidentielle de 2016.

Le pacte doit préciser le nom de ce candidat derrière qui tous les opposants doivent s’aligner. Le document précisera aussi qui sera Premier ministre durant tout le monde car « il n’est pas possible qu’après sa victoire le Président soutenu par l’opposition sorte de sa poche un Premier ministre révocable à souhait », a précisé Me Mayila lors d’une conférence de presse à son domicile de Montagne Sainte.

« Le pacte doit aussi préciser qui sera le Vice-président de la République », a-t-il ajouté. Ce n’est pas tout, Mayila a indiqué qu’au même moment où l’opposition désignera un candidat unique face à Ali Bongo Ondimba, elle devra aussi choisir le futur président de la Cour constitutionnelle, celui de l’Assemblée nationale, son collègue du Sénat, celui du Conseil national de la communication (CNC) ainsi que le président du Conseil économique et social (CES).

Cette répartition, selon Me Mayila, permettra de limiter la guerre intestine qui fragilise l’opposition face à la grosse machine du pouvoir en place qu’est le Parti démocratique gabonais (PDG). La répartition des postes avant la victoire permettra aux principaux poids lourds de l’opposition de se battre pour mériter les postes promis, a-t-il soutenu.

La sortie de Me Mayila s’inscrit dans la nouvelle dynamique de l’opposition gabonaise impulsée par Jean Ping, ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA) et ancien baron du PGD ayant claqué la porte de la majorité présidentielle.

Lundi, aucun camp de l’opposition n’a réagi aux propos de Me Mayila considéré à tord ou à raison comme un soldat au service du pouvoir pour mieux contrôler et diluer les actions de l’opposition.
Ali Bongo Ondimba n’est pas officiellement candidat à la présidentielle de 2016 mais tous ses adversaires lui prête l’intention de vouloir briguer un second septennat.

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