Après la cité Entraco 48 heures plus tôt, la caravane de Jean Gaspard Ntoutoume était du côté de la Cité Andjoua le 20 septembre, dans le 2e arrondissement de la commune d’Akanda. Le candidat en lice pour les élections législatives et locales a notamment demandé aux populations de faire le «bon choix» le jour du vote.
Entamée depuis plusieurs semaines, la caravane de Jean Gaspard Ntoutoume Ayi s’est poursuivie le 20 septembre à la Cité Andjoua, dans le 2e arrondissement de la commune d’Akanda. Une circonscription au sein de laquelle le commissaire national en charge du budget de l’Union nationale (UN) est candidat aux élections législatives et tête de liste pour les locales 2018.
Face aux populations, lui et sa colistière (Jeanne Marie Ndouna Depenaud) ont réitéré les raisons de leur engagement commun à ces échéances électorales. «Nous avons décidé de ne pas renoncer à ce combat pour notre pays. Abandonner la bataille pour la démocratie au Gabon, c’est offrir la victoire aux compatriotes du camp adverse, qui sont les ennemis de la démocratie ; c’est accroitre la profondeur de l’abîme dans laquelle le pays sombre déjà», a affirmé Jean Gaspard Ntoutoume Ayi.
Avec l’opposition, le candidat du 2e arrondissement d’Akanda s’est engagé pour les élections législatives avec la conviction de conquérir un siège à l’Assemblée nationale. «Car dans l’hémicycle, il y aura deux camps : celui qui soutient le pouvoir illégitime incarné par Ali Bongo et ; celui de ceux qui proposent une autre politique que le chaos actuel. Mon camp est celui qui est contre Ali Bongo et ses satellites», a-t-il déclaré soutenu.
Lors de cette rencontre, la tête de liste pour les locales a également présenté les grandes lignes du projet communal porté par son équipe : «un projet participatif qui ne nécessite pas de trop importantes ressources publiques». Une offre à même de régler les problèmes du 2e arrondissement d’Akanda, en tête desquels la pénurie d’eau potable et le dysfonctionnement de la fourniture en électricité ; afin de restaurer la crise de confiance entre les populations et la «nouvelle» classe politique.
La situation que traverse le Gabon est largement due au mépris de l’élite au pouvoir. Elle ne se sent nullement redevable au peuple, lequel n’a jamais porté son choix sur elle, soutient le candidat de l’UN. «La situation du Gabon s’explique par le fait que les personnes qui dirigent le pays, ne résultent pas du choix des Gabonais. En conséquence, elles ne se sentent en aucune manière redevable de nous, nos problèmes sont le cadet de leurs soucis. Elles viendront vous donner de l’argent contre vos voix (…) Votez pour ce qui vous paraît bien pour vous : pensez à vous», a conclu Jean Gaspard Ntoutoume Ayi.