Faisant l’objet d’un recours en annulation de sa candidature aux prochaines législatives introduite par un de ses adversaires, Gabriel Malonga Mouelet, la candidate de l’Union nationale (UN) au 1er siège du 1er arrondissement de Libreville estime être crainte du Parti démocratique gabonais (PDG).
Derrière le recours en annulation de sa candidature introduit par Gabriel Malonga Mouelet à la Cour constitutionnelle, Chantal Myboto Gondjout croit avoir décelé la crainte d’un de ses adversaires au 1er siège du 1er arrondissement de la commune de Libreville : le PDG. «Je me rends compte aujourd’hui que je fais peur au PDG et à ses responsables», déclare la candidate de l’UN aux prochaines législatives dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux adressée aux militants et sympathisants de son parti.
La trésorière adjointe du parti de Zacharie Myboto estime, en effet, que l’initiative du député sortant du PDG tient sur «un prétexte fallacieux» : l’appartenance supposée de son suppléant Lambert Assang au PDG. «Comment pouvez-vous expliquer que quelqu’un qui a une carte de membre de l’UN, qui a une carte d’adhérent, qui est responsable de coordination dans la zone d’Okala puisse être du PDG ?», s’interroge-t-elle, tout en rappelant que le secrétaire fédéral du PDG à Okala dans le 1er arrondissement de Libreville a confirmé par écrit et devant la Cour constitutionnelle que son suppléant ne fait pas partie de la même formation politique que le requérant.
Pour Chantal Myboto Gondjout, les «manigances» dont elle accuse Gabriel Malonga Mouelet ne révèlent qu’une chose : «le PDG a un problème, et son problème s’appelle Chantal Myboto Gondjout».
«J’aurais voulu affronter Gabriel Malonga sur le terrain, et j’espère que la Cour me donnera cette possibilité, parce que c’est aussi ça la démocratie : s’affronter sur le terrain. La démocratie s’est défendre ses idées, prouver de quoi on est capable sur le terrain. La démocratie, ce n’est pas faire des coups bas», estime la candidate de l’UN, disant attendre une décision «juste» de la part de la part de la Cour constitutionnelle suite au recours qui la vise.