Après les étapes de Mouila et de Tchibanga, la délégation composée des membres de l’Union nationale (UN) et du Rassemblement héritage et modernité (RHM) était le samedi 15 septembre dernier à Koulamoutou dans la province de l’Ogooué-Lolo. L’objectif du déplacement de ces deux formations politiques nouvellement coalisées était de présenter leurs poulains qui competiront aux élections législatives et locales.
C’est conduite par Alexandre Barro Chambrier, Zacharie Myboto et l’ancien premier ministre Casimir Oyé Mba que la délégation de la coalition RHM/UN a entretenu les populations de Koulamoutou sur la tenue des prochaines échéances électorales. Devant des militants venus nombreux, ces derniers ont réaffirmé leur engagement de se battrent pour obtenir la majorité des sièges non seulement à l’Assemblée nationale mais aussi dans les conseils municipaux et départementaux.
Ouvrant la série d’allocutions qui a ponctué la rencontre de Koulamoutou, Fidèle Nzengue, cadre de ladite localité a tenu à rappeler que l’Ogooué-Lolo n’est pas en marge du mouvement de l’alternance et du changement et que cette province n’est pas non plus la chasse-gardée d’un quelconque homme politique. « Nous ne devrons plus voter pour enrichir les gens qui viennent nous mentir toute la vie sur des projets d’amélioration de nos conditions de vie alors qu’il n’en est rien dans les faits. Cette fois, nous écouterons leurs mensonges, lirons leurs maquettes, mangerons leur argent, puisque c’est l’argent du contribuable, mais, comme en 2016, nous ne voterons pas le PDG », a-t-il lancé.
Lors de son intervention Alexandre Barro Chambrier est une fois de plus revenu sur le bilan d’Ali Bongo Ondimba à la tête de l’Etat. Bilan qu’il a qualifié de catastrophique. Il a fustigé l’attitude du pouvoir qui selon lui s’illustre dans la clochardisation des Gabonais. « Le pouvoir n’est composé que d’un groupe d’hommes incompétents qui ne sait rien de la gestion des comptes publics et du budget de l’Etat », a-t-il martelé.
« Le PDG n’a plus rien à proposer au peuple gabonais, Ces neuf dernières années prouvent à suffisance qu’Ali Bongo et les siens sont en panne et leurs priorités sont loin des préoccupations des Gabonais assiégés quotidiennement par les plaintes » a-t-il poursuivi.
A l’endroit des Logovéens, le président de l’UN a ressorti des tiroirs les décisions du conseil de ministres délocalisé du 1er juin 2011 qui s’est tenu à Koulamoutou, relevant que celles-ci avaient été prises pour lancer le développement de la dite localité. Sauf que 7 ans après, rien n’a été réalisé. «Photocopiez et partagez-le ainsi, quand ils viendront vous faire des nouvelles promesses qu’ils ne vont jamais réaliser, demandez leur juste de vous faire un bilan appuyé par les décisions du fameux conseil de ministres», a-t-il suggéré aux populations.