A l’approche de l’ouverture de la campagne électorale la tension semble monter au sein des différentes écuries. C’est le cas au 1er arrondissement 1er siège de la commune de Libreville où le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) Gabriel Malonga Mouelet fait des pieds et des mains pour faire invalider la candidature de l’un de ses sérieux adversaires en l’occurrence la trésorière adjointe de l’Union nationale Chantale Myboto Gondjout.
La bataille s’annonce rude au sein de cette circonscription de la capitale. La peur au ventre, le député sortant a saisi la Cour constitutionnelle pour obtenir l’invalidation de la candidature de son challenger de l’Union nationale. Selon une source proche du candidat PDG, sa requête s’appuierait sur le fait que le suppléant de Chantale Myboto Gondjout aurait été membre de sa formation politique.
En effet, Gabriel Malonga Mouelet estime que Lambert Assang suppléant pour le compte de l’Union nationale était membre du PDG ce qui supposerait que sa candidature ne saurait pas être valide selon la législation en matière d’élection. Des affirmations dénuées de sens puisque les éléments contradictoires fournies par le camp adversaire démontreraient qu’il ne s’agit que de supputations pures et simples. « le fédéral lui demandait toujours de venir écrire ses mémos ou prendre des notes. Il rendait service simplement dans ce cadre il n’était nullement membre du PDG », nous confie une source au sein du parti de masse.
Dans le même temps, un document signé du secrétaire fédéral du Parti démocratique gabonais indique que le suppléant de Chantal Myboto avait été coopté par les structures de base du parti au pouvoir mais ce dernier n’a jamais été mêlé aux activités de cette formation politique. « Il était libre de continuer sa carrière politique où bon lui semble… », peut-on lire dans le document. Dans le même sens, le statut du PDG en son article 2, dispose que « pour acquérir la qualité de militant du Parti démocratique gabonais, tout citoyen où qu’il soit, doit nécessairement appartenir à un Comité », sauf qu’il n’a jamais appartenu formellement à une instance du parti.
Autre élément qui vient mettre à mal et jeter un discrédit sur des accusations des pdgistes, les preuves de ce que Lambert Assang est bel et bien membre de l’Union nationale puisque détenteur du carte de membre depuis 2015 et à jour de ses cotisations dans cette formation politique. A noter que lors de son audition devant la Cour constitutionnelle, celui-ci a démenti les affirmations de Gabriel Malonga Mouelet.