Libreville – Quatre ans après un périple effectué par voie terrestre, Sylvia Bongo Ondimba, la Première Dame du Gabon, a entamé le lundi 12 Mai 2014 une tournée de quatre jours à l’intérieur du pays dans le but de rencontrer des populations, pour évaluer les conditions d’accès en matière de santé maternelle et d’accès aux soins.
La caravane Gabon profond lancée lundi par l’épouse du Chef de l’Etat gabonais sous le thème : « Pour nos familles, pour nos communautés, pour notre pays : toutes les mamans comptent ! », a des objectifs précis que sont : Evaluer les structures de santé maternelle ; Aller au contact de la réalité du quotidien des populations pour constater concrètement leurs conditions de soin afin de les soutenir plus efficacement ; Partager des moments de convivialité et vivre une relation de proximité avec ses compatriotes ; Pour constater, évaluer, comprendre, agir, faire agir.
« La santé maternelle et infantile constitue un des jalons essentiels pour construire notre avenir en confiance. Pour cette raison, je déploie ma plus grande énergie afin d’assurer aux femmes et aux enfants du Gabon un environnement protecteur pour leur santé », a souligné Sylvia Bongo Ondimba.
Et d’ajouter : « Dans ce contexte, comme je l’ai déjà fait en 2010, j’ai souhaité réitérer une initiative citoyenne en me rendant à l’intérieur des provinces du Gabon : l’Ogooue Ivindo, le Woleu Ntem, l’Ogooue Lolo, le Haut Ogooue, constituent les premières étapes d’un itinéraire personnel au service d’une cause : la santé de nos mères, de nos sœurs, de nos filles ».
Mme Bongo Ondimba a tenu à honorer la promesse faite aux femmes en 2010 lors de la première édition de la caravane Gabon profond. « Comme je l’vais dit à chacune de ces femmes en 2010, je suis revenue aujourd’hui pour partager des moments personnels et leur porter des nouvelles importantes ».
« J’ai souhaité venir à leur rencontre pour leur dire combien chacune d’entre elle compte. Pour les saluer. Les honorer. Les écouter. Mais aussi pour leur présenter une action vitale que nous sommes actuellement en train de mener pour nos communautés, pour nos villages, pour notre pays : l’évaluation et la modernisation de leurs centres de santé », a expliqué Sylvia Bongo Ondimba.
Et de poursuivre : Aujourd’hui encore, trop de Gabonaises ne bénéficient pas des compétences d’une sage-femme, d’une salle d’accouchement, des médicaments nécessaires pour éviter des complications lors de l’accouchement. Nombre d’entre elles, pendant leur grossesse, ne consultent pas de médecin, ne vont pas à l’hôpital. Leurs raisons, je les connais. Je suis là pour agir et faire agir : la santé doit être le droit de toutes, et un droit pour toutes ».
Selon la Première Dame, l’un des projets phare de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille en 2014 est l’amélioration des conditions de l’accouchement au Gabon.
Le taux de mortalité maternelle est estimé à 316 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes, ce qui signifie que la mortalité maternelle reste encore élevée même si elle était de 519 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2000.
L’évaluation des structures de santé maternelle du pays, menée avec le soutien de l’AMREF, permettra de prendre les mesures concrètes pour que ces établissements respectent strictement les normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) afin d’assurer l’accès aux soins sur l’ensemble du territoire.
Rappelons que Sylvia Bongo Ondimba est très active dans le domaine social. C’est sous son égide que le cabinet américain Mc Kinsey a réalisé récemment une étude qui a révélé que 30% des gabonais vivent dans l’extrême pauvreté et que 95 000 familles gabonaises vivent avec moins d’un dollar par jour.
La création de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille en 2011 répond à l’ambition de Sylvia Bongo Ondimba d’agir avec audace et détermination, en complément des pouvoirs publics, pour l’amélioration concrète de la vie des plus vulnérables au Gabon, en agissant pour les citoyens les plus démunis « comme s’il s’agissait de sa propre famille ».
La Fondation travaille à soutenir ce qu’elle considère comme les piliers indispensables d’une société juste et inclusive: l’éducation, la santé et la solidarité.
Signalons que la Province de l’Ogooué Ivindo constitue la première étape de ce marathon de 4 jours lancé par la Sylvia Bongo Ondimba et ses équipes en partenariat avec l’Association pour la médecine et la recherche en Afrique (AMREF ), une ONG africaine de santé publique qui a été créée en 1957 et dont le siège social est établi à Nairobi, au Kenya.