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La contrefaçon, un mal endogène au Gabon
Publié le mardi 18 septembre 2018  |  Gaboneco
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© Autre presse par DR
Le Port d`Owendo
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Par manque de vigilance, de nombreux consommateurs sont encore victimes des produits contrefaits et ce, malgré les opérations d’interception et de contrôle des marchandises menées par la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) et celle des douanes.

La contrefaçon est un poison vous diront certains. Un poison qui tue l’économie, appauvrit les Etats et peut nuire gravement à la santé des consommateurs. Alors que ce fléau est combattu au niveau mondial du fait de ses effets pervers, au Gabon, les autorités, malgré les opérations menées par la Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) et la Direction générale des douanes sur le territoire, à l’exemple de « Aigles Douanes », ont du mal à venir à bout de ce phénomène.

A Libreville, la capitale gabonaise, de nombreux produits contrefaits sont encore bien présents sur les étals des marchés et les gondoles des magasins, et autres épiceries au grand malheur des consommateurs. Comment expliquer la pénétration de ces produits sur le marché local alors que des opérations d’inspection sont monnaie courante et conjointement menées par les deux entités publiques citées en amont ? A qui imputer la responsabilité du phénomène ?

Une récente découverte de la direction générale des enquêtes douanières et du contentieux dans plusieurs boutiques et grands magasins de Libreville d’un lot de 12 000 produits contrefaits dont des savons Pharmapur, d’une valeur d’1 milliard de francs CFA laisse dubitatif sur le rôle des administrations de contrôle surtout que des moyens technologiques de gestion de marchandises au port ont été introduits. Comment donc définitivement venir à bout de ce fléau qui constitue un manque à gagner pour l’Etat et les acteurs économiques ? La question est posée !

Michaël Moukouangui Moukala
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