Le président de l'Alliance pour le changement et le renouveau (ACR), Bruno Ben Moubamba, a interpellé, hier à son siège de Damas, le Centre gabonaise des élections (CGE) et la Cour constitutionnelle, sur la transparence électorale qui devrait prévaloir lors de ces élections couplées (Législatives et Locales) d'octobre prochain.
Selon le président de l'ACR, "il faut défendre la démocratie plurielle et l’équité dans le processus actuel. D e 2011 à 2013, c’est bien parce qu'un seul parti a pris tous les postes que l’opposition est née au cœur de ce même parti avec toutes les conséquences que l’on sait. Rien ne vaut la pluralité", a-t-il lancé. Avant d'appeler au respect des engagements et des principes politiques.
S’adressant au CGE, Ben Moubamba, après avoir énuméré les manquements enregistrés lors des dépôts des candidatures, souhaite que certaines choses soient corrigées. Tout en reconnaissant un certain nombre d'efforts déjà accomplis par l'institution. Il exhorte ses membres à davantage de vigilance, de transparence et d’équité en accentuant la formation des membres des commissions dans les bureaux de votes.